J'arrive -_- { PV Shiko-kun }

Ce fut dans un éternel silence que Miya dit au revoir à la vieille femme qui s’était si bien occupée d’elle. Oui, il était enfin temps pour elle d’y aller, de rejoindre sa nouvelle école et de voir la tête de ceux qu’elle allait voir presque tous els jours bien qu’elle n’y prêterait pas grande attention. Sur le chemin pour aller à l’école, Miya voyait le visage heureux des gens devant elle, un sourire quelque peu narquois s’afficha sur ses lèvres, comme la plupart pensaient que c’était un magnifique sourire joyeux, mais bien au contraire dans ces cas-là. Miya estimait que l’être humain ne servait à rien et que leur sourire n’embellissait pas, mais les rendait au contraire plus bêtes. Enfin, là n’était pas la question. D’un pas assez lent portant ses affaires dans chaque main, cette dernière observa calmement le paysage qui entourait l’école qui était maintenant en face d’elle. Cherchant presque désespérément un bel endroit pour faire ses croquis mais malheureusement pour Miya, ce n’était pas l’endroit actuel ou elle pourrait exercer sa passion. Se décidant alors d’entrer à l’intérieur de l’école, elle poussa un grand soupire, se demandant à la fin si c’était une si bonne idée que d’être entouré par des gens ayant un sourire crétin aux lèvres.En effet la jeune fille n’avait pas la motivation de demander à quelqu’un ou est-ce que les dortoirs se trouvaient ou même ou est-ce qu’elle pouvait se renseigner comme elle était nouvelle. Entrant finalement dans le hall, elle regarda l’architecture du lieu, ses yeux parcouraient rapidement tous els recoins, remarquant la vieillesse de l’établissement mêlé avec une touche de modernité, on pouvait dire qu’ils s’étaient sûrement bien amusés à mélanger l’art baroque et l’art classique, qui était plus utilisé dans ces cas-là. Il ne fallait pas qu’elle s’attarde sur cet endroit mais plutôt qu’elle trouve où déposer ses affaires. Posant finalement ses affaires à terre, avant à reculons vers la porte tout en regardant en hauteur. Quand elle se retourna enfin, ses yeux furent comme aspiré dans ceux de l’inconnu qui était en face d’elle. Elle recula d’un pas et le regarda de haut en bas avec une totale indifférence. Un simple sourire s’afficha tout à coup comme par réflexe sur ses lèvres, comme par hasard ce dernier était d’un sadisme étrange. Peu être parce que la personne que Miya avait en face d’elle était d’une beauté glaciale et que l’inconnu ne souriait pas bêtement. Pas un mot ne sortit de la bouche de la demoiselle laissant simplement ses yeux le regarder assez indiscrètement.

En cet instant, rien n’était sorti de la bouche de la jeune fille. Pas qu’elle ne sache quoi dire mais simplement par abstinence verbale. Miya préférait le fixer, oui c’était bien le mot à employer, même si pour elle, c’était sûrement plus fort que ça. Elle aimait bien ce qui sortait de l’ordinaire, ce qui était différent des niaiseries ou de la futilité de l’être humain, rendant ses propos pour eux plus avantageux depuis que son regard avait croisé celui de l’inconnu. Oui, il avait bien quelque de différent, son regard presque illisible et d’une intensité hivernale ? Ou alors son visage, certes taillé comme si un grand artiste y avait mis tout son dont à l’intérieur, mais pourtant d’une impassibilité presque inhumaine. Miya l’observait plus comme un chef d’œuvre, que, comme un pauvre être humain, elle n’allait pas les mettre dans le même sac, après tout elle avait une vision artistique des choses. Avait-il un nom qui le rend encore plus froid que la neige elle- ? Qu’est-ce qu’elle aurait pu admirer son visage et son style vestimentaires pendant des heures. Oui il portait des vêtements qui mettaient son côté « obscur » en valeur, un manteau couleur des ténèbres qui soulignait ses yeux de marbres. Miya pouvait aussi sentir les yeux du beau ténébreux sur son visage, ce qui accentua étrangement son sourire, replaçant en même temps une mèche rebelle qui s’était perdue au-delà de ses tempes. Son sourire inexplicable pour les autres était sûrement de même qualité que la froideur du jeune homme. Toujours à détailler l’inconnu, elle vit que son regard s’embarqua plus loin, là ou ses valises avaient été déposées quelques instants plus tôt. Il devait bien avoir remarqué qu’elle était nouvelle ; Elle ferma un instant ses yeux, un tas de questions se baladaient violement dans sa tête, se demandant qui était-il ? Pourquoi son aura avait un tel effet sur elle, un effet glaçant mais si intéressant à la fois. Il devait être depuis on ne sait combien de temps mais ce n’était pas ça qui allait l’avancer sur le pourquoi du comment. D’ailleurs, Miya se demandait bien ce qu’il allait faire, certes il devait être observé pour cette beauté inaccessible mais pas aussi longtemps et aussi intensément que ce que la demoiselle venait de faire et continuait. Allait-il partir sans rien dire comme sa noirceur l’aurait fait penser ? Non, il vint à lui poser trois questions à la fois, ce qui la fit légèrement rire, pas d’un rire habituel mais assez sadique, à cause du ton entreprit. Elle lui répondit alors d’une voix calme :

"En effet je suis nouvelle, je pense qu’avant de me demander cela, j’aurais aimé savoir qui est en face de moi. "

Elle avait fini par un sourire assez provocant mais ses yeux restant profondément encré sur lui qu’elle s’approcha par curiosité, pour admirer un peu plus les détails. Elle finit par lui dire avec un ton d’indifférence :

"Si tu as du temps à perdre…Alors je veux bien de l’aide."

Elle voulait voir ce qu’il allait dire, ce que sa voix allait prononcer après qu’elle lui a dit ce qu’elle avait en tête et dont ses mots n’avaient pas été marchés. Elle le fixait toujours droit dans les yeux, surtout que la distance entre eux avait été rétrécit par le pas qu’avait fait Miya. C’était bien étrange qu’après un tel enchaînement de questions, le jeune inconnu soit resté si humble et sans émotions quelconque. Elle était assez fière d’être tombée sur quelqu’un comme ça, surtout que ça ne devait pas courir les rues. Dans cette école y avait-il encore d’autre œuvre d’art à contempler et à découvrir ? Miya se le demandait bien

Spoiler:

Rien de tel que d'avoir comme première rencontre une personne qui serait en quelque sorte un divertissement artistique ? Rien de tel que de commencer par tester l'inconnu qui n'allait surement plus l'être au fil du temps, enfin ce n'était pas gagner. En effet, il ne semblait pas extrêmement bavard et avait des manières bien propres qui lui rappelait les grands hommes des temps passés. De marbre, c'était ce que son visage était. La plupart des gens auraient surement abandonné en ne voyant aucun sourire à ses lèvres, n'ayant aucun intérêt quelconque à discuter avec autrui. C'était intéressant d'après Miya. Enfin, elle avait eut l'habitude d'être totalement ignorer par son père, alors un de plus ou un de moins, ça n'allait rien changer à sa vie. Cependant savoir qu'aux yeux de l'autre, on est différent et que peu être ce ne sera pas une perte de temps que d'être en sa présence et bien ça ne pouvait que devenir amusant pour la jeune fille. Cela augmenterait son point de vue face à l'être humain et sa perspective artistique qui deviendrait plus méliorative en les représentant. En effet, habituellement, Miya dessinait toujours des paysages mais parfois simplement pour changer, elle dessiner des portraits, du moins tout sauf une nature morte. Ce que l'on voyait n'était jamais quelque chose de souriant ou d'heureux, à moins qu'elle n'en fasse une caricature. Alors tout en continuant de regarder son interlocuteur, Miya se demandait comment elle l'aurait représenté si elle avait du le dessiner. Peu être qu'elle aurait appuyer son regard, ou les traits si fins de son visage, cependant le cadre, l'environnement, la position et tout ce qui était secondaire, et bien elle n'en avait presque aucune idée, c'était encore trop flou. En cette matinée, Miya réfléchissait bien trop, alors qu'elle s'attendait à critiquer intérieurement le cadre ou alors à se plaindre du pourquoi elle était encore ici. Mais là, c'était tout autre chose, croyant en ce dont elle avait espéré depuis quelques temps.
Attendant alors la réponse du jeune homme, Miya ne retenait pas ses yeux d'une profondeur abyssale, qui allait se perdre à travers son oeuvre. Avant d'entendre calmement sa voix, elle cru apercevoir un simple sourire qui naturellement s'effaça en un claquement de doigt, il n'avait pas perdu la moindre seconde pour le cacher, ou alors pour que son masque glacial reste intacte sans une imperfection. Ce qui n'était pas le cas de Miya qui ne pu s'empêcher de sourire malicieusement à sa réponse, d'un côté il n'avait pas tord, d'un point vue externe bien entendu alors que du point de vue de Miya c'était bien sur tout contraire. Elle qui restait broyée sur ses propos, elle ne pu s'empêcher de penser à voix haute, dit d'une voix lente :

"Pourtant le nom d'une personne l'a définie en quelque sorte..."

Elle n'avait pas envie de déballer tout de suite sa grande philosophie du "j'aime avoir le dernier mot" devant lui, du moins pas pour le moment, elle aimait bien garder sa plus grande qualité pour plus tard, du moins il allait surement s'en douter lui même. Miya se moquait pas mal de se que pensait les autres sur elle, de toute manière, elle se moquait presque de tout, sauf peu être de ce qu'elle définirait par "intéressant". Pas qu'il soit dans son tableau de chasse mais elle le qualifiait bien différemment. Shikoru Kanashiwa était donc son nom, d'une sonorité quelque peu musical pour son nom de famille mais plus accentué sur son prénom, elle en fit à ses mots un sourire en coin. Ayant encore une fois analysé ce qu'il avait dit et fait mais cette fois-ci plus délicatement presque doucement, elle ne pouvait qu'être satisfaite intérieurement. Hésitant tout d'abord par se présentéapèrs qu'il se soit avancé vers ses valises sentant plus fortement l'intensité de son aura, elle leva deux secondes les yeux au ciel simplement par amusement qu'i revienne vers elle de façon galante et presque trop étrange pour elle. Miya finit par lui répondre :

"Soit, je n'aimerais pas non plus être devancé...Mon nom est Miya Asuka. C'est vrai que ça te fera passer le temps en quelque sorte, du moins je dirais plutôt que seule l'avenir nous le dira, je n'aime pas m'avancer, ce serait peu être croire pour ensuite être déçue..."

Miya était bien étonnée d'avoir autant parlé d'en une même phrase, elle n'avait pas dit cela de façon nostalgique ni même triste, d'une façon tout à fait normal mais ayant fait quelque pause pendant son temps de parole comme pour accentué ses derniers mots. En y repensant, elle n'avait pas une grande estime de la race humaine mais encore moins de certains hommes, elle étouffa son sourire avec un visage impassible regardant ainsi quelques instants Shikoru. Puis son sourire étrange revint et Miya l'écouta attentivement, réfléchissant bien si la vieille lui avait donné le numéro de sa chambre ou si elle était aussi inculte sur ce qu'elle allait devenir qu'un abruti de première. Elle soupira et la mémoire lui revint alors, parfois Miya avait vraiment la tête dans les nuages.

"Numéro 5 si mes souvenirs sont bons. Excuse moi j'en ai oublié mes manières, merci d'être mon bagagiste et mon guide Shikoru." Dit-elle avec un beau sourire sadique

Miya venait de trouver quelqu'un qui avait de la répartit, qui ne disait pas bêtement oui ou non. C'était plaisant à entendre de savoir que son interlocuteur avait une opinion différente de la sienne. Et encore, il avait de l'idée mais pour elle ce n'était pas exactement comment elle voyait les choses. Tout d'abord elle voulu lui répondre instinctivement mais Miya préféra attendre quelques instants. Le regardant toujours de cette manière particulière. Shikoru disait que ce n'était pas le nom qui définissait mais la personne mais ce qu'elle était vraiment. D'un côté ses propos était assez intéressants sous un point de vue bien précis, celui ou l'on connaissait déjà la personne et non pas à première vue. Le nom de quelqu'un la désigne telle qu'elle est sous le premier coup d'œil, on pourrait même dire que c'est purement physique. Non pas que le nom dise que cette personne et gentille ou non mais qu'elle nous dise déjà un peu sur son passé. Exemple même de la famille Uchiha, rien qu'en sachant ce nom on connait déjà quasiment tous ce qui c'est passé par les temps passés. Bon certes tout dépend ensuite de la popularité des gens désignés mais là n'est pas spécialement la question. Et puis si l'on ne connais pas le prénom de son interlocuteur comment vas-tu l'interpeler ou l'appeler, c'était ce que Miya s'était alors demander immédiatement, surtout si la personne a un intérêt quelconque. Et puis tout est relatif, le prénom ne dit pas tout et la personne ne montre pas non plus ce qu'elle est vraiment, on a tous des parties cachés alors rien ne peu vraiment définir quelqu'un, seulement pour Miya, le prénom était une chose importante qu'on ne devait pas négliger. Elle n'allait pas être d'accord avec le jeune homme simplement pour lui faire plaisir, c'était hors de ses propos, de sa dignité et hors d'elle. Jamais elle ne dirais oui alors qu'elle pense tout contraire. Miya aurait pu ignorer sa réponse et passer à autre chose mais Shikoru avait interpelé sa curiosité et avait levé un point dont son point de vue n'était pas négligeable. Avec des paroles assez fondées et une voix qui ne laisse pas indifférent celui ou celle qui l'entend, le jeune homme avait bien réussit à captiver l'attention de Miya qui était naturellement si indifférente de tout, surtout de l'être humain. Pas seulement son apparence, du moins sa carapace à première vue indestructible, mais aussi ses propos. Trouvant le temps d'attente trop longue, Miya décida alors d'exposer son point de vue. Bien entendu utilisant un air un peu plus hautain et une voix assez ambitieuse pour enfin lui dire :

"Une reconnaissance, soit. Pourtant à première vue personne ne peut savoir qui on est vraiment alors que le nom donne au moins l'appartenance du corps auquel on appartient, c'est comme une identité qui te définie ensuite. De toute manière la plupart des gens se moque pas mal de ce qu'il y a derrière notre apparence, ce qui est bien dommage d'ailleurs..."

Miya avait comme pour habitude de finir ses phrases par une tonalité quelques peu monotone ou plus triste que ce don elle parlait avant, rabaissant sans cesse l'être humain et le rendant encore plus pathétique que ce que la personne en face ne penserait réellement. Après fallait-il être assez intelligent pour comprendre les signification que la jeune fille lançait presque à chaque faits et gestes. Savoir que peu être Shikoru serait plus tard ce que veulent dire ses sourires ou pourquoi Miya était aussi hautaine et sur d'elle, cela ne pouvait que la faire sourire, la rendant presque heureuse de parler. Une question vint alors à l'esprit de cette dernière : comment allait-il prendre cette manie de vouloir donner son opinion presque instantanément, ne laissant pas l'autre avoir le dessus, ayant toujours des propos différents. Bien qu'elle est une idée approximative comme l'autre, Miya trouvera toujours quelque chose à redire, laissant son éternel sourire narquois sortir le bout de son nez. Le voyant marcher vers une destination inconnue, la jeune fille ne chercha pas à demander ou ils allaient, de toute manière il avait ses affaires et étrangement elle ne le pensait pas à faire de mauvais tours qui ne servent à rien. D'un pas assez lent, laissant alors à sa robe rouge avec des motifs ancré d'or prendre le mouvement de ses hanches qu'elle bougeait gracieusement sans réellement s'en rendre compte. De dos Shikoru ressemblait à un soldat de haut rang, froid avec une aura qui ne pouvait être cachée, marchant vers un but précis et ne se laissant jamais distraire par quoi que ce soit. Son regard aurait pu le pétrifier de dos tellement elle le fixait, on aurait presque pu croire qu'elle voyait à travers lui, voyant l'horizon et les pensées de ce dernier. Sa dernière phrase la fit sourire encore plus, et la fit accélérer le pas mais de manière à ce que le jeune homme ne le remarque pas. Arrivant à sa hauteur, elle tourna sa tête vers lui. Il avait bien raison pour une fois, elle espérait bien être dans sa classe, ses cours seraient d'autant moins ennuyeux et elle pourrait lui montrer encore plus ce qu'elle valait. Miya avait la fâcheuse manie de vouloir être la meilleure dans les domaines qu'elle trouvait intéressants, c'était un défaut comme une qualité d'avoir une volonté de fer et de ne pas supporter la défaite. Elle se rappela de se papier avec sa chambre et sa classe, était-elle chanceuse ou non, elle allait bientot le savoir.

"Je suis en Seconde C, j'espère que tu en fais également partis...D'ailleurs tu es là depuis combien de temps, pour savoir si je vais arriver vivante à ma chambre...ou pas." Dit-elle avec un large sourire amusée.