Ah, la montagne![Zest][Terminé]

La montagne...L'altitude, l'air frais...Ah, la montagne!C'est bow, la montagne!

Seulement, c'est pas le gros caillou qui dépasse du sol qui nous intéresse, là.Une voiture d'un bleu nuit métallisé avançait très rapidement sur les routes qui longeaient falaises, qui traversaient les pans de montagnes, qui passaient à l'intérieur du monticule rocheux en lui-même!

Oui, une Porsche Caïman-S allait à fond la caisse sur les routes de montagnes.Pour aller où?Pour aller dans un manoir, isolé de tout, à trois heures de toute civilisation.Le courrier est livré chaque jour par hélico et les neiges éternelles commencent environ deux cent mètres plus haut.Dehors, tout est blanc.Dans la grande demeure toute de verre vêtue, Sora est sur le canapé, un chocolat chaud à la main, alors que Zest est dans un immense lit, sous une couette, une serviette mouillée et froide sur le front.

Le jeune homme pensait.Peut-être, sûrement même, en avait-il trop dit, trop fait, vis-à-vis du père de Zest.De toute façon, il la méprisait déjà avant.Il n'a fait que précipiter les choses.Sora remua la tasse, faisant vaciller le marshmallow qui flottait dans le chocolat chaud.

"Atténuer sa faute, n'est-ce pas..."

Ce chuchotement, il l'avait gardé pour lui.En ce moment, il ne voulait voir qu'une personne, mais elle devait être à la recherche d'un autre gars dont la tête vaut très cher.Sora regarda sa gourmette, l'air songeur, un sourire triste aux lèvres.Le jeune homme sirota un peu de son breuvage, repensant à son passé.Qu'avait-il fait de bien dans sa vie, au final?Devenir heureux?Mon cul.Sheena était heureuse pour trois, ça suffisait à remplir le quota de bonheur de la famille.Sora a toujorus pris tous les malheurs de sa famille sur lui.Ainsi, sa petite sœur le déteste au plus haut point, croyant que le professeur de genjutsu a été tué par...lui-même.Plutôt con comme situation, mais il savait déjà que Myuki Kobuchi ne croisera jamais plus la route de son grand frère.Sora lampa un coup de chocolat chaud et avala vite la gorgée, au lieu de, contrairement à son habitude, savourer le goût du chocolat soigneusement ajusté.Il savait que Sheena préférait de loin le café, mais lui n'arrivait jamais à en faire un aux goûts de sa jumelle.

C'est con, mais c'est tout ce que Sora arrivait à penser.Le jeune homme posa son chocolat chaud et alla se placer au piano, pour jouer un magnifique air triste, léger et tout particulièrement résonant dans cet immense silence...

Invité

Un air léger de piano, épurée, raisonnée dans mon crâne tandis que le simple sommeil dont je profitais n'était que le noir profond de mon esprit. En plein milieu, je me voyais, assis à même le sol, la tête légèrement penser. A quoi rimait ma vie en ce moment ? Vivre au jour le jour pour le bien des élèves qui ont autre chose à apprendre que l'art plastique et les sentiments ? Oui, voilà c'était sa. Une vie entièrement inutile que j'avais seulement aiguillé dans cette direction par faute... D'idée et d'envie. J'aurais pus monter mon groupe comme guitariste et chanteuse, j'aurais pu en rejoindre un, ou me lancer dans une autre carrière, terminer ninja ou l'un des nombreux adjoints du Mizukage... J'aurais pus tout simplement ouvrir une boutique floral et me la couler douce tranquillement avec ma musique et rien d'autre que la douce odeur d'une multitudes de fleurs. Mais tout ceci n'était pas arrivée... Pourquoi ? Parce que ma vie a été décider à l'avance, c'était et sa devait être un fiasco. Et bien sa l'est.

Dans un grommelement, je passa une main sur la chose humide sur mon front et l'enleva, me tournant et n'ayant aucune envie d'ouvrir les yeux. D'une part parce que j'avais pas envie de souffrir de mon oeil gauche et de l'autre... Parce que les yeux fermer c'est l'âme qui s'ouvre et qu'on savoure un morceau de musique en l'écoutant et l'analysant avec l'âme et non les oreilles. En effet, j'ai retrouvé mon étiquettage de professeur et j'analysais ce morceau de musique avant de faire une grimace quand une note trop haute venait s'ajouter. Mon dieu, ce piano était mal accordé pour jouer aïgue que sa cela devenait insupportable pour mes douces oreilles de musicienne.

Je me glissa hors de la source de chaleur que je quitta avec un certain regret, ouvrant mon oeil droit et laissant le gauche fermer pour un moment... Je passa une main sous celui-ci, sentant la présence de sang sécher. J'haussa les épaules avant de le laisser, je le laverais plus tard. Là il y avait un piano qui criait au secour.

Je ne fis pas attention ou j'étais, me guidant au bruit plus aux yeux et quand je tomba sur la tête de cheveux blanc de mon collègue qui jouait de ce piano qui faisait un son aïgu trop aïgu pour jouer une tel partition, je souris en coin, faiblement, j'étais fatiguée et j'avais dormis rarement ses derniers jours... Sauf si on enlève le passage à l'hôpital et ma sieste forçer. Je me mit dérrière le professeur de Genjutsu, lui attrapant les mains rapidement et les enlevant du clavier de ce piano... J'appuya sur la pédale la plus à gauche, faisant continuer le dernier son... Je laissa mon oreille l'analyser avant de sourire, je passa dérrière ce piano à queue d'un noir magnifique que je contemplait en même temps. Je regarda les marteaux avant de trouver le moyen de régler ce son imparfait. Aprés une petite minute passer à bidouiller les cordes, et a resserer quelques unes, je me remit dérrière Sora, rejouant le morceau qu'il avait entâmé de tête... Le son était mieux, cela résonnait plus facilement et il n'y avait plus ce semblant de faux dans les notes aïgu. Une fois chose terminée, je me retourna dans l'optique de m'allumer une cigarette quand je sentis ma poche vide, je poussa un long, long, très long soupire avant de me gratter l'arrière du crâne, me demandant - enfin ! - ce que je faisais là. Je jeta un regard par-dessus mon épaule sur mon collègue... Un regard interrogateur. Mon bras droit me fit mal, et quand je remonta les manches de mon haut, je laissa à découvert l'un des quatres bandages que j'avais depuis la nuit qui a précéder mon séjour à l'hôpital. Je soupira avant de regarder un peu mieux l'instrument dont j'avais joué, bel instrument authentique... Que de bois et pas de plastique, sauf les marteaux et les quelques parties qui devait être en une autre matière que le bois pour produire un son digne de ce piano. Je regarda la signature de celui qui l'a fabriqué et fut légèrement interloquer de voir que c'était une création unique... Ah ! L'amour de ma vie version piano ! Je souris, amusée, avant de reprendre mon air interrogateur et de regarder mon collègue.

Sora recommença le morceau, sans rien dire.Dans ces moments là, il n'aime pas parler.Bien qu'il soit très bon au piano, le jeune homme n'aime pas en jouer.Ce piano appartenait en fait à sa mère...Elle avait eu la chance que le mariage arrangé par ses parents se soit fait avec une personne qu'elle admirait.Eh oui, l'histoire de Sora est, à la base, très heureuse, vraiment très heureuse.Presque banale.Mais on ne fait pas quinze lignes d'histoire sur une vie heureuse!- à cause de vous, tous les persos sont des gros tristes, bandes d'admins sadiques!-

Pardon, ça venait du coeur.

Bref, Sora, le regard vide, jouait, en repensant à sa défunte mère...Pourquoi, pourquoi elle?Tout ce qu'il voulait faire en ce moment même, c'était tuer, pourtant ses doigts restaient d'une légèreté surprenante sur le clavier du piano.Zest aura d'ailleurs pu remarquer qu'il jouait énormément avec les noires.A la base, se morceau ne se joue qu'avec les blanches, mais il le faisait avec les noires simplement parce qu'il le jouait en si bémol mineur.Même si à la base, c'est du fa majeur.Bref, Sora jouait, point.Il voulait être seul, mais il n'en avait pas besoin.Il voulait tuer, mais ne devait pas le faire.Son esprit n'arrivait pas à se mettre d'accord sur un fait unique et précis.Le jeune homme se décida enfin à parler.

"Bienvenue au manoir Kobuchi.Je te déconseille d'aller dehors, la pneumonie te chatouillerai les alvéoles en moins de deux.Tu es ici parce que c'est un endroit calme.Tu pourras y faire toutes les réflexions philosophiques qui e passent par la tête.Je t'ai assommé et amené dans cet endroit pour laisser au moins une chance de survie à ton père."

Sora continuait à jouer.Il avait une voix neutre, froide, distante.Il était méconnaissable.A vrai dire, ce type est un loup solitaire.C'est d'ailleurs pour ça qu'il n'a jamais accepté de vivre avec qui que ce soit, ne serait-ce avec l'une de ses sœurs.Mais bon.Il aimait être seul, ça se sentait...

"Dis-le moi si tu veux partir, je te ramène chez Raîto..."

Oui ben hein, fallait quand même prévenir, des fois!Surtout que le Raîto en question habite à quelques rues de chez notre ami l'assassin, et disons qu'il s'inquiétait un peu...beaucoup.M'enfin, c'est normal.Au final, Sora c'est même demandé s'il n'aurait pas du laissez Zest chez elle...Bah, de toute façon, ce qui est fait est fait.

Invité

Je soupira avant d'hausser les épaules, être là ou ailleur, au final, je m'en fiche. Une chose était certaine, je laisserais pas une beautée pareil, je parle bien entendu du piano, sans avoir put voir la griffe de l'artisan qui l'avait fabriqué et sans avoir put y jouer ou m'assurer qu'il ne se faisait pas torturer dans les mains de la famille de Sora. Je souris, amusée, non mais j'étais vraiment bizzare moi ! Je pouvais laisser crever quelqu'un et je m'inquiéte de la santé d'un instrument de musique. Je posa une main sur mon visage, masquant mon oeil gauche, j'avais besoin de sommeil. Je laissa retomber mon bras le long de mon corps avant de me mettre de biais pour regarder Sora jouer, au moins il savait jouer et ne martirisais pas une beautée pareil. Le son... Mon dieu ce son... Presque parfait, magnifique, d'un timbre léger. Je me souviens de mon professeur de guitare qui jouait du piano, le même professeur qui m'a appris à en jouer justement, il avait un piano de la même beautée que celui-ci une création magnifique et unique, avec un son et un timbre qui permettait de passer des graves aux Aïgus sans que sa choque une oreille de juge musicaux. Bref, j'écoutais, et je regardais cet oeuvre qui devait coûter... TRES chère. Je n'avais pas le prix en tête, étant toujours fourrer dans les magasins de guitare... Je me retourna avant de faire quelques pas pour aller m'allonger sur un des canapés du salon.

Une fois chose faîtes, je laissa le silence retomber lentement dans la pièce ou nous étions, je ferma les yeux, mis mes bras dérrière ma tête et écouta. Comme un élève encore en école de musique quand son professeur joue, tu t'allonges et tu écoutes, tu fermes les yeux et tu écoutes. Je poussa un léger soupire, quand mon collègue fit allusion à mon colocataire, je ricana doucement. Il s'inquiète pour un rien de toute manière, ne plus me voir pendant quelques heures ne va pas le tuer. La famille Nibushi a toujours été une aide pour moi, aprés la mort de Kuzuaki je les ai un peu fuis. J'avais encore peur qu'on me mette sa mort sur le dos. Enfin au final si on compare ma vraie famille à celle des Nibushi... Je devrais penser à changer de nom. Je laissa une main glisser pour laisser mes doights effleurer le sol.

-Je ne t'embêterais pas longtemps. Juste ce qu'il faut pour arriver à se convaincre de laisser la mort nous emporter.

Dis-je finalement, même si j'essayais d'ironiser, mon timbre de voie était creux, sans émotion, rien, ce la trahissait la véritée de mes dires. J'ouvris les yeux doucement, les deux cette fois, la douleur me parcourut tout le dos et l'échine, ravivant celle de mes bleux et des hématomes multiples sur mon genou, je fis une légère grimace avant de me tourner sur le côté. Mon regard voilée, je regardais devant moi, perdant rapidement mon regard et laissant une mèche de cheveux me chatouiller la joue. Je replia mes jambes vers moi rapidement, me recrovillant avant de rester dans le silence et d'écouter la musique qui m'emportait loin... Plus loin que mes esprits, elle m'emportait juste là ou je voulais.

Je laissa une larme couler avant de poser une main sur mon genou, la crispant, cette douleur... Ces douleurs... Mon corps s'enflâmmait ainsi que mon esprit, j'avais mal plus profondément que la plus profonde des entailles, j'avais mal à un endroit ou on pouvait difficilement agir, l'être lui-même. J'étais juste un fardeau qui changeait de propriétaire. Ma raison était en chute libre ainsi que mon enthousiasme.

-A quoi rime cette existence...

Soufflais-je doucement... A quoi rime cette existence... La seule question accompagnait de fragment de souvenir passant des plus joyeux aux plus horribles, des plus détestable aux plus enviable, de ceux avec un arrière goût de bonheur parfait à ceux qui ont le goût amer de la faiblesse. Je soupira avant de resserer ma main sur mon genou... Je la relâcha dans un soupire ramenant mon bras vers moi. Je me releva, je devrais arrêter de m'apitoyer, il y a pire. Je m'étira rapidement avant de me lever pour trouver une salle de bain. Pour les vêtements... J'haussa les épaules je devrais garder ceux que j'ai.

Sora jouait, simplement.Il ne faisait pas attention à Zest.Pour l'instant, il jouait.Ses doigts se faisaient plus léger, plus souples sur le piano, et bien que son si bémol qu'il utilisait très souvent était trop grave pour ce morceau, il arrivait à un résultat pas trop pourri.

Pourri, c'était le mot.Sora trouvait son si bémol sans âme, blême, froid, insipide...Le mot fade lui avait traversé l'esprit, mais ne fut pas retenu.En effet, la dernière fois qu'il avait entendu ce mot, c'est quand sa jumelle lui parlait du sexe de son mari...Toute une histoire, mais vous vous en foutez, je suppose!

Le jeune homme termina le morceau en décrescendo.Pour Sora, ce morceau évoquait une époque où il était heureux, plein de vie et où tout allait bien.Oui, à cette époque, il n'aurait jamais imaginé finir assassin.Pendant ces beaux jours, le professeur de genjutsu ne rêvait que d'une chose: devenir pianiste.Finalement, il jouait quand sa sœur était malade.

Cet endroit et cet instrument lui rappelant trop de choses, Sheena y habitait seule.Sora ne pouvait pas supporter de vivre dans cet endroit rempli de trop de souvenirs utopiques qui virent au cauchemar apocalyptique.Non, il ne pouvait tout simplement pas.Ça lui était impossible.

Le professeur de genjutsu alla derrière le piano.Il resserra chaque corde, vérifia chaque marteau, polit le bois, cira et vernis le piano.Il s'en occupait bien que cet instrument était une blessure incurable.Ce manoir...C'était une vraie gangrène dans l'esprit de Sora.C'est pour ça que Sheena lui a toujours interdit d'y aller, mais bon.Le jeune homme ne voulait pas rester en ville.

Sora sortit un harmonica orné de dorures et de pierres de sa poche.L'héritage de la famille Nalyu...Lui qui avait eu un mariage arrangé arrangeant, il fallait que sa fiancée soit tuée...M'enfin!Remuer le passé ne servira à rien!Sora se leva et alla se figer devant l'immense vitre du salon.Les yeux du jeune homme étaient vides....A quoi pensait-il?a rien, il observait le paysage, tel une statue observe l'horizon.

Invité

Je m'étira de nouveau avant de chasser mes mauvaises pensées d'un bon coup de balais. Faut pas que je m'abbate toute seule nan mais ! Je m'approcha de Sora pour tenter de voir ce qu'il regardait ou même à quoi il pensait, peine perdue, c'était juste une statue, je me retourna, mit mes bras dérrière moi et m'avança vers le piano tel un gamin qui s'avance de la manière la moins discrète possible d'une boîte de cookie à vider ! Sa faisait combien de temps que j'avais pas mangé un cookie d'ailleurs ? Of ! Trop longtemps ! Je devrais essayer de trouver une recette tiens... M'enfin, je m'assis en face de cette petite bautée, caressant doucement les touches de son clavier en ivoire d'un blanc des plus purs... Rhaaaaaaaaaa ! Mon chériiiiiiiii ! Je t'aime ! Je me craqua les doights avant de poser mes deux mains sur quelques touches... Je vais vraiment faire connaître une extase à cette pur merveille... Faire résonner l'âme de ce splendide piano ! Hé c'est comme sa que je me mis à jouer comme jamais, même avec ma guitare chérie, la femme de ma vie ! Je n'avais jamais été en transe pareil, mes doights glissants sur les touches blanches, enchaînant avec les noirs et revenant dans un morceau digne des plus grands compositeurs, le morceau que je jouais avait une âme, c'était un autre son qui sortait et pourtant, c'était magnifique, mes oreilles guidait mes doights, je jouais en improvisant quelques choses, je voulais juste entendre le cris de joie de ce splendide piano... J'oublie tout en jouant et vu comment je jouais, tout passait à la trappe. J'enchaîna mon morceau improviser par du Mozart, changeant rapidement pour du vivaldi et changeant encore avant de trouver LE morceau fait pour ce piano, une sonette d'un compositeur peu connu que j'avais appris rapidement dans mon école. Je le jouais avec une intensité incomparable... Je ne frappais mes les touches blanches, j'appuyais doucement au centre pour produire LE son qu'il me fallait. Mes pieds jongaient doucement entre les pédales et quand, enfin, j'entama la fin de mon défouloir musical qui était d'un son et d'une intensitée... Merveilleuse, je me soupira, caressant ce clavier magnifique. Heureuse aux anges d'avoir put toucher un tel piano ! Je l'avais fait raisonné, et je savais qu'il en gardait encore un bon bout. Je soupira, avec un immense sourire avant de rester à contempler mon nouvel amant... NYAAAAAAAAAAH Je l'aime !

-Je peut me marier avec ?

Humour pourri mon dieu ! Avoir des copains musiciens un peu trop amoureux des bons instruments m'a TROP influençé. Je me tourna vers Sora, qui, tel une statue, fusillait du regard les montagnes. Je poussa un petit sourire n'ayant pas de réponse avant de me dégager de ce splendide instrument à regret je dois dire. Jouer avec un tel piano je pouvais le faire tout le temps ! Assurément ! Il faudra que je pense à m'en payer un tiens... Enfin non, je suis trop fidèle à ma Byett pour lui donner comme compagnie un piano. Surtout que cet sorte de piano en modèle unique était ultra chère ! J'étais riche mais tout de même. Je poussa un léger soupire de nouveau, laissant quelques doights se balader sur l'amour de ma vie version piano avant que je regarde un peu mieux la pièce ou j'étais, d'un regard pétillant comme ceux des enfants de 5 ans qui viennent de voir la plus grosse sucrerie du monde et qu'on leur offre. Je me demanda enfin si Sora allait pas mal le prendre que j'avais ainsi jouer de son piano, il était pas mort, il s'était ouvert et j'avais cherché à faire sonner son âme... Puis je serais une piètre musicienne si je pensais à blesser un piano pareil. Je soupira avant d'enlever mes derniers doights qui s'attardait sur l'instrument en les glissant vers moi. En y repensant, si jamais quelqu'un essaye de jouer de ma Byett j'allais le tuer... C'était ma chérie à moi que j'aime ! Enfin... Je comprendrais si mon collègue me voit mal aprés sa ou même me jète dehors pour que je meurs de froid.... Sur le moment, j'eus une illumination pour essayer de détendre l'atmosphère trèèèèèèèèèèès... Spécial. Qui dit montagne, dit froid, et qui dit froid dit... NEIGE ! Et me voilà plonger 20 ans plus tôt, j'ai cinq ans d'âge mental et je veux jouer avec la neige. Mon dieu... Sora ! Assome-moi de nouveau !

[T'es pas obligé de le faire hein xD]

[Mais nan, quelque coups de fouet suffiront!xD]

Sora regardait la montagne, le regard vide.Dans ces moments là, il ne pense pas.Il regarde un paysage qu'il connait déjà par coeur dans ses moindres recoins, et pourtant cela le fascine de le regarder.En effet, pour lui, chaque paysage est différent de jour en jour, et on découvre quelque chose à chaque fois qu'on le regarde...Il ne savait pas pourquoi cela le fascinait tant, mais il pouvait rester là pendant des heures, ce qu'il déjà fait-et moi aussi xD-.

Surprenant, n'est-il pas?Eh bien vous n'avez pas encore tout vu!Mais ça, je le réserve pour plus tard.Le portable de Sora sonna.Celui-ci décrocha rapidement.

"Qu'est-ce que t'as, encore?
-Eh bien hum euuuuh.....J'aurais besoin du manoir pour la nuit.
-T'as qu'à aller chez moi...
-T'inquiètes pas, j'y suis!
-Eh bah restes-y..."

Sora raccrocha immédiatement.Pour faire court, Sheena est avec son mari.La suite, vous l'imaginez....Bref, le jeune homme aux cheveux blancs se retourna.

"Tu peux toujours essayer, mais il est pas tout jeune, ce piano..."

Un golden retriever sauta sur Sora qui....s'écrasa au sol.Le chien était visiblement content.Quand le professeur de genjutsu put enfin se relever, l'animal, lui, était déjà à la porte.

"Tu vas me dire que c'est ta maîtresse qui habite ici et c'est moi qui m'occupe de toi?"

Le chien aboya.Il lâcha une balle de tennis qu'il avait dans la gueule et s'assit devant la porte de sortie.Sora lui soupira et monta prendre chaussures et manteau.Une fois redescendu, il mit ses bottes, visiblement éreinté.

"Désolé de t'infliger ça, mais si je le fais pas sortir je sens qu'il va me rendre dingue....Et toi là-haut du sors aussi!"

Un faucon sortit d'on ne sait où et atterri sur la tête de Sora.Le jeune homme mit son manteau et ses gants.

"J'te présente Iris et Lox."

Notre cher Iris, aigle royal en pleine forme, adorait poser ses serres dans les cheveux blancs d'un Kobuchi.Et maintenant, Sora comprenait pourquoi Sheena utilisait le lit de son frère pour se satisfaire...Avec des animaux aussi énergiques, c'est dur d'être en paix bien longtemps.Bref, Sora essayait de s'habiller tout en calmant les deux animaux qui n'ont pas dû aller à l'air frais depuis des jours...

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[Te sens pas obligé hein, je m'en passerais xD]

Vraiment ? Je pouvais me marier avec une beautée pareil ? C'est le plus beau jour de ma vie ! J'avais le regard plus pétillant qu'un gosse à qui on donnait la plus grosse sucette qu'il ai jamais vu et je m'empressa de retourner voir mon nouveau chéri. Je caressa doucement son bois verni de noir qui brillait doucement, avant de sourire. Pour sûr il était pas tout jeune ce piano ! Cet merveile ! Il devait avoir... Euh... 40 ans ? Plus ? Rho j'en savais rien ! Je passa une main dans mes cheveux avant de sourire doucement et de caresser ce bois. Non, sincèrement, j'en suis amoureuse ! J'imaginais même pas le prix de cet merveille mais là... Je m'accroupit et passa mon doight sur les parties du piano que je ne pouvais pas voir, cherchant la griffe de l'artisant.

-T'es à moi ma beautée ! Je t'aime !

Pour vous donner une idée de la scène, vous prener une femme bien faîtes de 25 ans, vous prenez la voie de votre petite soeur de 5 ans, vous associez le tout, vous mettez la femme accroupit prêt d'un superbe piano noir, ensuite ajouter un regard pétillant pleins d'affection, un demi-sourire pervers et les derniers mots dit avec une voie de gamine profonde ! Hé voilà ! Vous m'avez là en ce moment, accroupit devant un de mes amours. Je me redressa vivement, manquant de tomber en arrière quand j'entendis Sora chuter sur le sol et jappapement de joie retentir. Je m'assis en tailleur, les mains sur mes jambes et je tourna vivement la tête vers l'animal au pelage doré qui s'empressait de faire une fête pas possible à mon collègue. Je souris, amusée avant d'étouffer un ricanement moqueur. Je regarda la pauvre bête attendre en faisait bouger sa queue dans tout les sens que Sora ai la bonté d'âme de le sortir. Je me releva, rapidement, avec mon immense sourire sur les lèvres et mon idée de mettre Sora la tête la première dans la neige qui commençait à devenir de plus en plus réalisable.

Un bruissement d'aile me fit sursauter et quand je vit cet aigle royal se poser sur la tête blanche de Sora, je m'aperçus que la coiffure désordonner de mon collègue faisait penser à un nid d'oiseau. Je pencha la tête légèrement de côté. Comment on pouvait vivre avec un tel animal ? Chat et chient daccord, tout les rongeurs j'vois bien, les petits oiseaux encors mais... SA ! Comment on pouvait vivre et apprivoiser un tel animal. Faut que je vous avoue un truc maintenant... J'ai une SAINTE HORREUR DES GROS OISEAUX ! Depuis toute petite ils me font peur et malgrés sa, tout les animaux trouve n'importe qu'elle prétexte pour venir me voir et m'inspecter. Tiens ! Si on fait la liste des animaux que j'aime pas, vous avez tout les énormes trucs, les trucs à écaille sauf les serpents et les chauve-souris. Je vous raconterais un jour, peut-être et surement pas ! Pourquoi j'ai une sainte horreur des gros animaux et des gros oiseaux.

Je fis un petit sourire aux deux animaux, avec aucune intention de m'en approcher. Le chien oui, mais l'aige royal va devoir se tenir loiiiiiiiiiiiiiin de moi si il veut pas m'entendre hurler. Et quand je hurle... Je vous passe les commentaires. Bref, je fis un petit signe de la main, nerveuse de voir une ancienne peur ressurgir, aux deux animaux.

-Ils t'appartiennent ?

C'était LA question que je voulais poser, en savoir un peu plus sur la famille de Sora, bon, Daccord, c'était déplaçée mais Zut quoi ! J'ai envie de savoir... Curieuse ? Comment vous l'avez deviné ? Je souris faiblement avant de me poser sur le siège devant le clavier de mon cher et tendre - je parle du piano ! - et de n'avoir plus aucune envie de sortir. Pour donner une seule occasion à cet espèce de d'énorme dinde plumé de me faire peur ? JAMAIS !

-Sors-les, ne t'inquiète pas pour moi je vais rester... Ici !

J'accentua le "ici" de manière nerveuse, si Sora contestait, je m'en fiche, je me sauve et je trouve refuge sous un lit d'une chambre du manoir. Il est hors de question de sortir avec cette énorme dinde emplumer ! Nyaaaaaaaaaaaah ! Pourquoi je me suis réveillée ? Pourquoi j'ai bougé de l'agréable compagnie de la couette... En même temps, je n'aurais pas rencontré la petite merveille qui se trouvais dans mon dos. Je sourit de manière nerveuse, nan, nan, nan, je mettrais la tête de mon collègue dans la neige, mais sans cette dinde qui me dévisage !

Sora étouffa un rire quand il vit Zest avec le piano.On dirait une gamine à qui on offre le jouet qu'elle attendait depuis trois semaines.

Le jeune homme, dans son manteau de ski blanc avec doublure, poignets et rebords de la capuche en vair véritable-pauvre petit rongeur- regardait le chien.Sora siffla et le canidé accourut prendre sa dose de caresses du matin.Le prof regarda l'animal dans ses yeux marron...Lox avait ce regard pétillant, plein de vie et qui remplit d'enthousiasme.

"Non, ils sont à ma sœur."

Sora regarda Zest.Elle l'adorait, ce piano.Il faut dire, c'est une sacré pièce.C'est du bois d'ébène, peint, ciré, poli et verni dans un atelier par un seul homme:Shinichi Kobuchi.Ce piano a, en fait, plus de deux cent ans.Seul les cordes et les mécanismes ont été changés pour faire une actualisation de la "bête"; mais les décorations sont en or massif et pur à 99.96%.L'or a été, d'après les mémoires de son créateur, fondu et filtré quarante-six fois pour obtenir le métal le plus pur et le plus brillant possible.Le piano est signé en lettres de platine au-dessus du clavier.L'ancêtre de Sora était un grand maître du kinton, et donc l'orfèvrerie n'avait pas de secrets pour lui, bien qu'il était un ninja illusionniste.

Bref, ce n'est pas le sujet principal.Sora sortit, et, dehors, lança la balle à plusieurs reprises, soixante-seize pour être précis, et fut battu six fois à la course par Lox.Le jeune homme, éreinté, se coucha lourdement dans la neige et remua bras et jambes pour faire apparaître un ange comme ils sont imaginés dans la Bible.Son souffle était opaque, et il s'amusait à le regarder se confondre avec les nuages puis disparaître.

Invité

Moi... Je sauta sur le fauteuil de mon cher et tendre et me remit a jouer plusieurs partitions que j'avais en tête, adaptant celle sur Guitare pour les jours sur ce magnifique Piano. En transe, je faisais résonner l'âme de cet instrument que j'aimais, tout les instruments avec une âme et un son qui me convenait, je les aimais. Ils étaient unique, parfait, avec une vibration particulière que j'arrivais à manier. Bref, des intruments comme sa... Ils sont fait pour moi et je suis faîtes pour eux ! Je m'arrêta avec un sourire amusée, caressant le piano une nouvelle fois.

-On est fait l'un pour l'autre mon coeur !

J'allais repartir quand mon regard fut attiré parce que je cherchais depuis un moment, je passa deux doights sur les lettres argentées, alors c'était un piano familial fait par un Kobuchi ? Je souris doucement avant de me lever et de me diriger vers la cuisines que j'avais repéré, je trouva une bière que je sirota un moment, tombant sur un photo de la propriétaire du manoir ainsi que de son mari. Une belle femme, avec beaucoup de ressemblance avec Sora, je finis ma bière cul-sec avant de prendre le cadre de la photo dans une main et d'inspecter le visage de la femme. Aprés dix bonnes minutes, je reposa le cadre de la photo, jeta la canette de bière dans la poubelle et entendit les aboiements d'un chien heureux d'être dehors et les cris strident de la dinde emplumé. Je poussa un petit soupire, posant un coude sur le plan de travail et regardant par la fenêtre... Je n'avais pas envie de fumer quand je pouvais jouer autant.

Je passa la tête à travers la porte, Sora était au sol dans la neige, trop belle occasion pour la rater ! Je trouva un manteau, une paire de gant et laissa mes pieds rencontrer une double chaussette pour le ski, j'enroula une écharpe que j'avais trouvé avant de sortir discrètement. Lorsque Sora voulu se relever, il se prit une boule de neige en pleine visage et entendit un rire éclatée. Je le regarda doucement, rigolant de ma bêtise avant de prendre une pause de défit, ayant une seconde boule de neige dans ma main et une autre dans l'autre main qui se trouvait sur ma hanche, le poignet replier vers l'arrière ne laissant rien deviner.

-On se repose ?

Lâchais-je sur un ton de défis, j'avais vraiment envie de m'en prendre une en pleine tronche moi ! Non mais ! Mon collègue m'avait laminé au tir à la carabine et je pensais le battre à la bataille de boule de neige ? Je déraille ! Mais aller dire sa à mon âme d'enfant tiens ! Aller la convaincre que faire une bataille de boule de neige avec quelqu'un qui vise aussi bien que Sora est une TRES TRES TRES mauvaise idée ! Enfin bref, j'émis un petit ricanement, attendant la suite avec impatience.

Sora?Il avait les yeux fermés.Le jeune homme, couché dans la neige, pensait.Devait-il y aller sérieusement, en sachant qu'il gagnerai aisément?Pourquoi pas.

Sora amorça une roulade arrière et fit une impulsion de la main gauche pour finir en flip arrière.Juste avant de toucher le sol, il lança un petit morceau de neige qui rasa le sol, prenant mystérieusement de l'ampleur.Faut-il que je vous le rappelle, Sora est un grand maître de la glace.Ainsi, la boule de la taille d'une balle de foot reprit de la hauteur pour foncer vers le ventre de Zest.

Le jeune homme, lui, ramassa un tout petit peu de neige tout en veillant sur sa collègue.Ensuite, il serra assez fort le point et lança la seconde boule qui prit la taille d'une balle de tennis.Mais le plus impressionnant est l'effet prit par l'objet.Il partait sur la droite pour revenir ensuite au centre.

Le professeur de genjutsu évita quelques balles gelées et en fit une autre.Normalement, celle-ci.Bah oui, être invincible c'est drôle que quand c'est pas éternel, sinon ça gâche le sentiment grisant de pouvoir foncer dans le tas.

Sora réfléchissait.Pourquoi avait-il accepté?En plus, il détestait les batailles de neige.Il trouvait ça tout simplement inacceptable que les gens visent le visage même si c'est horriblement douloureux...Peut-être est-ce tout simplement l'instinct guerrier qui sommeille en nous qui se réveille, qui sait...

M'enfin!Pour l'instant, on s'amuse!

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Que l'amusement commence ! J'avais un énorme sourire aux lèvres, un sourire joueur et gamin, un parfait alliage pour me remonter le moral ! Retomber en enfance ne fait jamais de mal m'a-t-on dit, sa dit simplement sur nous sommes trop coinçé pour accepter de grandir. Quand la balle de foot en neige arriva vers moi, j'eus le temps de faire un pas de recul, amorcer un mouvement de hanche pour l'arrêter en la brisant en son centre avec mon pied. Une fois de dos, je pus pas vraiment voir la seconde arriver et elle vient s'exploser contre mon bras. Je souris, jetant un regard défiant la maîtrise de mon collègue.

-Capable que de "sa" ?

Je cherchais vraiment à me retrouver la tête dans la neige et le corps ensevelis... Ou alors a juste m'amusé un bon coup et me fatiguer, d'une bonne fatigue pour pouvoir dormir en ayant un peu plus de chance que ce sommeil ne soit pas tourmenter. J'avais déjà une munition dans la main, mais, la lancer et me ravitailler m'exposait aux attaques de Sora, fallait trouver autre chose. Mon regard se posa sur les arbres disposer de manière irrégulière qui bordait le manoir. Mon sourire aux coins s'élargit, tandis que dans un bref mouvement, j'envoyais la boule de neige que j'avais en main en direction de mon collègue, suivant la trajectoir de celle-ci, avant de me retrouver asser proche pour ostruer la vue de Sora. J'avais juste à tendre une main, la laisser et cela me laissait quelques bonnes secondes pour m'éclipser. C'est ce que je fis, quand ma main s'enleva, j'étais juste caché dérrière un arbre qui pouvait me camoufler, une nouvelle masse de neige dans ma main qui avait déjà pris la forme sphérique d'une boule. Je sortit de ma cachette, gardant mon sourire de défis avant de lancer mon projectile et de rester ainsi, entre deux arbres et provocant Sora.

Il y a bien une chose que je déteste, perdre deux fois à la même sorte de défis. Sora m'avait battu à la carabine et j'avais lâché le morceau rapidement, mais là, j'avais nullement envie de lui offrir une victoire facile. Je n'étais pas, et surement pas, de son niveau mais... L'ennmie d'un faible est un fort ? Donc l'ennemie naturelle d'un fort... C'est un faible ? C'est ce que j'essayais de vérifer à l'instant.

Sora attrapa la première boule de neige à main nues et la deuxième?Il la réceptionna du bout de l'index, la laissant tourner sur l'extrémité de son ongle.Le jeune homme avait à peine bougé.Sora soupira et laissa les deux boules tomber au sol.

"Tu me déçois, là!"

Il s'accroupit, prit un minuscule morceau de neige en main et disparut.Il redevint visible en l'air, deux mètres devant Zest.Que fit-il?D'un grand mouvement de bras, il fit apparaître soixante-dix boules qu'il envoya dans le même mouvement, avant d'en lancer quinze d'un autre mouvement de bras.Et vous n'avez encore rien vu!Sora, se dissimulant dans la neige, était arrivé derrière sa collègue, et lança trois autres boules.La suite?

Le jeune homme disparut et il redevint visible devant le manoir, un grand sourire innocent aux lèvres.Sora se demander si c'était vraiment bien.Après tout, une bataille de neige de doit pas se transformer en démonstration des techniques ninja...Surtout que Zest en voulait toujours plus, mais au final, elle était perdante.Sora maîtrisait la glace mieux que quiconque à Konoha, et les manipulateurs de la glace sont très rares, il faut l'admettre.Mais le professeur de genjutsu se posait plus une question d'ordre moral que technique, donc évitons d'étendre le sujet, on ne trouvera aucune réponse valable!

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Je déteste perdre, et mettre tout moyen en ma possésion pour obtenir une "égalitée" ou une "victoire" n'est pas un problème pour moi. Je le fais très rarement et il faut savoir me piquer au vif pour que je prenne à coeur cette situation de défaite et de faiblesse. On m'avait longtemps enseigné que le regard des autres reflète ce qu'on pense de nous. De moi ? Je ne pense rien. Je suis une amoureuse inconditionnel des instruments ayant une âme ainsi que de la musique. J'avais mes goûts, mes qualités comme mes défaults, mes points forts comme mes faiblesses, mes expériences de la vie et mes capacités. En ce qui concerne la "Gazelle" que je suis... Mes jambes font d'office d'attaque, de défense et d'esquive. Toute femme peuvent apprendre ma technique, les hommes ? C'est impossible. Ils n'ont pas le bassin et l'os du pubis adapté pour.

Bref, je placa mon pied droit en angle droit par rapport au gauche dés que je vit Sora répliquer, j'avais mon sourire joueur tel un chat sauvage qui s'amusait à jouer avec un tigre, tel une araignée qui titille un serpent, tel une gazelle qui provoque un grand félin de la manger. A mes yeux, j'étais juste une amoureuse de la musique sachant se défendre contre les hommes, je ne me juge pas ou très durement, je ne fais pas de comparaison malsaine pour moi ou quelqu'un d'autre. Je me contente de vivre tel que je suis. Quand les boules de neige apparurent, je fis un mouvement anormal pour le genre humain, je plaça tout mon poid du corps en avant, m'enlevant de l'équilibre pour me donner une rapiditée de mouvement plus élevée, vous l'avez deviner : Je me place sur les pointes de pieds.

C'était sa le secret, s'avoir tout faire sur la pointe des pieds, courir, marcher, se battre, esquiver ou même parer une attaque avec un mouvement de pied accompagner du reste du corps. Savez-vous pourquoi un lion sera toujours plus rapide à la course qu'un Homme ? Ou qu'un animal à quatre pattes sera toujours plus rapide qu'un Homme ? Parce le mouvement de "marche" ne passe pas par le talon qui est inexistant pour eux. Il gagne quelques secondes pour enchaîner les foulées en passant directement sur la pointe de leurs pattes. La "marche" de l'Homme est composé en trois temps : Poser le talons et rabbatre le reste du pied pour ensuite passer sur la pointe, comparer ses trois temps à l'unique temps des animaux qui est : Poser la patte sans passer par un quelconque talons. Ma Théorie se base dessus, et c'est comme sa que je me suis fait connaître dans ma ville à Kiri dans l'ancien gang que je fréquentais. J'étais rapide, souple et agile. Sans force physique démesurer et un paquet de muscle pas possible...

Bref ! Les boules de neiges s'élançèrent alors que je m'élançais aussi, poussant sur les pointes de pied avant de poser une pointe de pied par terre et d'élançer mon autre jambe dans un mouvement de hanche parfait, éclatant quelques boules de neige avant de changer de jambe, je me tourna, poussa sur mes jambes et m'élança avant d'éviter celle qui venait de l'arrière, une fois poser sur la neige, je dus mettre ma main sur le sol blanc pour arrêter ma glissade, le poid en avant, une fois stopper j'évita les autres en utillisant mes jambes. Une fois toute les boules de neige ayant loupé sa cible principal appart une que j'avais pas vraiment vu - Disons que j'avais sous-estimé la vitesse à laquelle elle arrivait... - Je me tourna vers mon collègue sur le pas de la porte, mettant mes bras dans mon dos et marchant vers lui en lançant mes jambes loin devant moi tel une gazelle se pavanant devant un félin, prédateur naturel et redouter, que je venais de battre. Contente de moi, j'arborais mon sourire enfantin. Abandonner la partie là ne me dérangeait pas, il y avait égalitée. Une fois en face de mon collègue je lui donna une pichenette sur le front.

-Egalitée ! Pour cette fois...

Je tira la langue à mon collègue. La prochaine revanche ne sera surement pas une bataille de boule de neige, enfin surement ! Peut-être un autre jeu que je trouverais sur le moment, je reposa mes talons sur le sol. Sa ne me dérangeais pas de marcher sur les pointes de pieds, c'était une manière particulière de marcher, courir et bouger mais c'était celle que je préférais. Seulement... J'étais reconaissable à sa justement, le nombre de personne de sexe féminin qui aiment bien marcher sur les pointes de pieds et qui savent se défendre et attaquer ainsi que parer et esquiver avec seulement ses jambes et qui provient de Kiri sont... Rares. Tout du moins, je n'avais pas croisé de personne utilisant la même technique ou alors d'une autre manière.

Je sifflota doucement un air alors j'enlevais mes bottes. Me demandant si je devais pas rentrer ou du moins apeller mon chèr collocataire qui devait s'envoyer en douce quelqu'un, vu qu'il a l'appartement pour lui... Je poussa un petit soupire essayant de chasser cet idée. En tout cas, je skattais asser comme sa dans la vie de mon collègue, bien que cet fois c'était de son initiative... J'étais envahissante et je me demandais si sa lui tapait pas sur le système de jouer ma baby-sitter. Sur le moment, quand on parle du loup ! Mon portable se mit à vibrer avant d'émettre sa sonnerie, c'était une partition de guitare magnifique avec un bruit unique et un timbre léger qu'avais joué Kuzuaki juste pour cet sonnerie avec Breeky ! Cet Guitare était un modèle unique très rechercher et je pouvais me faire facilement pas mal d'argent en la vendant, mais non, c'était un souvenir dont je ne pouvais me séparer. Bref, je chercha le portable dans mes couches de vêtement avant de le dénicher enfin, regardant le message que m'avais envoyé Raîto.

"Zest, je pourrais pas venir te chercher si tu rentres pour ce soir, le Mizukage m'a demandé je pars pour Kiri immédiatement. Je rentrerais dans une ou deux semaines. Trouve un truc à faire et reste pas à l'appart' toute seule trop longtemps !
BIZ !
Ton amant que t'aime énormément : Raîto."

Je referma le téléphone, légèrement énerver. Il se prenait pour quoi lui ? Mon amant ? Bha tiens c'était la meilleure ! C'était bien un des rares hommes que voir nu me faisait rien. C'est vrai quoi ! J'avais du voir une bonne dizaine de fois Raîto en caleçon, une serviette cachant sa verge ou même nu quand je passais chez Kuzuaki. Alors maintenant, c'était plus comme un grand-frère. Et avoir votre grand-frère qui se balade la zigounette à l'air sa vous fait ni chaud, ni froid. Je rangea ce que j'avais sortit en prenant soin de faire sécher les parties des vêtements que j'avais porté qui s'était retrouvé mouillé par la neige. Au final, j'allais encore demander à Sora de jouer le chevalier qui secoure la belle en danger pour me ramener chez moi... Rha ! Je déteste dépendre trop des autres !

Sora se contenta de lever un sourcil.Égalité?S'il le voulait, il aurait lancé une boule qui, sous un angle précis, aurait atterri en plein dans le nez de Zest, mais bon.Pas de vengeances, que en vacances.Le jeune homme enleva ses bottes et s'alluma une clope.Il s'assit au piano.

Après avoir jeté un regard nonchalant à Zest, le jeune homme eut un temps d'arrêt.Il était là, sur le piano, sans bouger, le regard vide.On pouvait croire qu'il se demandait quel morceau il allait jouer, mais non, c'était autre chose.

Sora écrasa sa cigarette dans le cendrier posé sur un tabouret, à sa droite et ensuite il craqua ses doigts dans un bruit sourd et sonore, presque glauque.Non, carrément glauque.Le professeur de genjutsu commença à jouer un air léger, toujours aussi triste mais moins aigu que l'autre, les doigts effleurant les touches.Son do dièse très grave créait un agréable contraste avec le ré bémol qu'il utilisait.Il jouait sur deux, parfois trois octaves, je vous rassure.

Bref, le jeune homme jouait, les yeux clos,calme.Il avait décider de jouer avec son coeur.Il amplifiait la plupart de ses mouvements avec un balancement en rythme du haut de son corps, il jouait souvent beaucoup plus vite que son métronome qui lui servait en fait à donner le rythme de ses séries de pompes.Ben oui, même la musique peut vous muscler!

Sora ne pensait plus.Il restait là, à jouer, le regard vide, l'âme s'enfuyant par le bout de ses doigts pour aller vers un monde où elle peut se développer librement...Oui, la musique est un monde, un autre monde qu'il n'est donné qu'à très peu de gens de connaitre...

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Je m'étirait dans un gémissement digne des plus grands félins qui se levaient et s'étiraient de toute leur longueur juste pour faire trois pas. J'apparus de nouveau dans le salon, mes pas légèrements pressé en entendant les doux bruits de l'âme de mon nous chéri. Je poussa un petit soupire avant de sourire, croisant les bras et laissant une de mes épaules rencontrer l'encadrure d'une porte pour soutenir mon corps. Cette manière de jouer, je souris de plus belle avant de me décider à poser mes fesses quelques parts, pas sur un truc moelleux, pas sur un truc dur, sur un truc entre les deux. Je trouva que le tapis ou était posé une belle table basse un peu plus loin du piano ferait l'affaire, devançé par le golden retriever. Je gonfal mes joues tel une gamine avant de partager le tapis avec la touffe de poil allonger de façon bizzare et semblant se reposer. Je m'adossa contre le canapé et posa mes coudes sur les coussins ou on est censée s'assoir. Je resta tête tourné vers mon collègue en l'écoutant jouer, une curiosité et une question vient s'immiscer dans mon esprit. Que donnerait Sora sur une guitare ? Je laissa échapper un ricanement amusé de ma bêtise. C'est pas parce qu'on possède un modèle unique de piano qu'on sait jouer asser bien de la guitare pour pouvoir produire un son potable au modèle que je pensais. Mes hyeux émeraudes se fermèrent alors que plusieurs mèches de cheveux vinrent se mettre sur le côté de mon visage. J'avais les jambes en tailleurs pour ne pas gêner le chien devant moi et je pensais pas, je ne réfléchissais pas, j'écoutais.

Ecrire c'est lire, apprendre c'est comprendre, jouer c'est écouter. Apprends à écouter et je pourrais t'apprendre à jouer avec ton âme. Ces paroles... Elle me revienne que maintenant ? Héhé... Je ricana un peu avant de me souvenir de ce moment précis ou Kuzuaki en avait marre de m'écouter jouer comme une élève comme les autres en n'y mettant jamais de coeur, jamais d'âme. Il avait sauté de son toit et s'était approché de moi rapidement avant de me prendre des mains la femme de ma vie et d'avoir gratter les cordes de celle-ci avant de me l'embarquer. Quand j'avais enfin protesté, il m'avait sorti sa d'un ton si froid que j'en avais ragé pendant plus d'un mois. Et lui, pendant ce temps, avait gardé prisonnière ma jolie princesse... Quand j'avais finalement eu besoin de jouer de Byett... J'avais appliqué et j'avais appris à écouter, savourer, décortiquer un morceau de musique. On ne lit pas vite, on prend le temps de lire, et si on a le temps on doit savoir le faire durer. C'est pareil... On ne joue pas vite, on prend le temps de jouer et si on a ce temps on doit savoir le faire durer pour le savourer encore mieux. Raisonnement d'une musicienne... Aprés, à chacun de faire son avis.

Je me leva finalement quand la dernière note sonna, et sans trop savoir si Sora était sorti de sa transe musical, j'étais déjà bien avançé vers la porte de sortie, déterminner à ne pas être un poid ou même une gêne ou quelqu'un dans le champ de vision de quelqu'un qui voulait être seul pour jouer tranquille. Enfin tranquille... Si c'était possible avec un chien et une dinde emplumer - sous-entendu l'aigle royal - Je ricana de ma propre bêtise. Avant de, sans me retourner pour autant, dire quelques paroles à l'intention de celui qui avait eu la bontée, jusqu'ici, de me supporter.

-Tu pourrais me ramener ? Je vais rentrer et te laisser seul avec le piano.

Comment j'avais pus dire sa de MON amour de ma vie version Piano... Dans un haussement d'épaule adresser à moi-même, je m'empara de mon téléphone avant d'enfin répondre au sms de mon chèr colocataire qui se prenait pour mon amant. Dés qu'il rentre je le remets à sa place lui ! Et je sais déjà comment ! Enfin, dans un soupire et une pensée qui revenait sur le fait que Sora devait surement en avoir ras le bol de mes problèmes et mes sauts d'humeur en tout genre, je me dis que la vraie baby-sitter c'était Raîto... Il avait pris une place de grand-frère et se dérangeait nullement pour proclâmer haut et fort des faits qui ne s'était jamais passé... Pour donner un exemple, sa dernière connerie du genre a été pour un dîner ou il m'accompagnait : "j'ai une sacrée expérience d'elle et de sa libido pour savoir qu'elle est endurante" Mon dieu, rien que s'est pensé me mit dans un état second et me fit regretter d'avoir accepter de vivre avec Raîto le temps qu'il s'assure que je vais bien... Bref, je tapa rapidement un message.

"Raîtounet, t'inquiète pas pour moi, un charmant jeune homme va me ramener et me tenir compagnir pour la nuit qui sait ? Ramène-moi des bonbons et des gâteaux, n'oublie pas le boeuf et les course mon chou !
Ta chère et tendre t'embrasse sur les deux joues et te fous son genou ou elle pense !"

J'envoya le tout avant de refermer mon portable et de le ranger dans une poche de ma veste avant de sourire de ma crétinerie, non j'allais pas tout faire pour m'envoyer en l'air une seconde fois avec mon collègue c'était de l'ironnie pur et dur juste pour montrer à mon soi-disant amant que je ne l'aime pas au point de ne pas sauter sur un autre. Dans une relation sérieux ou non, je ferais juste sa pour mettre mon partenaire jaloux, mais là c'était tout simplement une connerie qui durait entre moi et Raîto. Donc arrêter vos idée tordus ! Il y a une chance sur un millions que ce qui s'est passé se reproduise. Quand je poussa un petit soupire me dirigeant vers la porte, je m'arrêta brusquement avant de sortir mon portable, si il était sur Kiri il pouvait m'avoir quelques infos non ? Aprés tout il était des services secrets et asser bien plaçé pour m'avoir ce que je demandais sans emmerdes. Plus rapidement que le premier, je tapa le second sms.

"Pense à mon père"

Ces quatres mots étaient tout un code inexplicable qu'en une heure et demi et encore... Bref, je rangea furtivement mon portable de nouveau avant de me tourner légèrement vers mon collègue attendant réponse ou réaction. C'était à lui de décider si il allait me laissé l'occasion de revenir chez moi et déprimer toute seule devant un film triste avant de manger un de mes plats et de dormir sur le canapé avec ma guitare à côté, sur le sol. Oui, sa m'arrive de dormir sur le canapé, par flemme d'aller me traîner dans ma chambre ou simplement que la sensation de froid dans mon lit immense pour la petite personne que je suis n'étais pas une chose envisageable et je préfèrais me sentir à l'étroit sur le cuir rouge veillis du canapé que je skattais quand j'avais rien à faire avec des partitions recouvrant la table basse et une cigarette qui fumait encore dans le cendrier. Ou passer une soirée en sa compagnie à lui faire regretter par ma simple présence. Je raillais, j'étais pas aussi chiante... Si ?

Sora ouvrit les yeux, sans regarder Zest.Il referma le piano tout entier.Pourquoi?Il ne resterait pas.Sora ne voulait simplement pas rester à déprimer dans son manoir.

Le jeune homme se leva, s'étira de toute sa superbe et mit des chaussures de villes.Il mit son éternelle veste avec le col en vair véritable.Nyarkarkarkark...J'adore imaginer ces petits rongeurs se faire éviscérer...

Euh bref, Sora s'habilla.

"Si tu y tiens tant, je ne vais pas te forcer."

Son timbre de voix était tout simplement vide.Froid, neutre, sans aucune émotion.Je ne sais pas pourquoi, mais Sora voulait, pour l'instant, simplement s'écraser dans son lit et se griller une clope en broyant du noir.Peut-être un p'tit suicide si ya pas trop de trucs à faire au programme.De toute façon, Sheena se fera un plaisir de prendre l'appart de son cher jumeau.Les autres?Quels autres...Pour l'instant, Sora ne pensait qu'à lui, il ne pensait qu'à s'écraser sur la couette, Tender en une boule noire et blanche à côté de lui...

Le jeune homme, sur le chemin, ne dit rien.Il se contentait de conduire dans un grand silence.Enfin, silence.Les ronronnements du moteur se faisaient entendre, mais cela rendait l'ambiance plus lourde encore qu'un silence.C'est vraiment fort comment l'atmosphère peut faire passer n'importe quel bruit pour un lourd silence, même le bruit le plus joyeux et cucul.

Bref, une fois arrivé, Sora laissa Zest sortit de la voiture et démarra, envie de rien faire, ne sachant pas ce qu'il allait manger, ni ce que le chat allait manger.Peut-être ne pas prendre de couche, c'est une bonne idée.Au moins, il aura une bonne raison de la prendre demain matin...Pour être franc, Sora était crevé...

[Et c'est fini!=D]