Il était une fois... [PV Sora]

Il s'est écoulé plus d'une semaine...

La cloche de l'établissement ou je travaille comme professeur d'Art plastique, je sors avec les élèves, rangeant ma Byett dans son étuis et mettant le tout sur mon dos, je prends aussi mon agenda que je range dans mon sac ainsi que tout le reste. Je regarde ma salle, puis la fenêtre, il fait plutôt beau et je trouve le temps plaisant pour sortir. Je pris mon paquet de clope, je jetta l'ancien dans la poubelle du hall. Je salua la dame de l'acceuille avant de sortir et de lever mon regard vers les nuages... J'avais une envie de jouer brutal, sa me prenait, pourtant j'avais joué toute la journée de la guitare pour mes élèves, j'en avais mal aux doights. Bref, je continua de marcher parmis la troupe d'élève sortant de l'établissement, avant de tourner la tête pour voir le parking des professeurs, je vis une petite limousine arriver, quelqu'un en sortit, et me fit signe de venir monter. Je lui souris, lui faisant un signe de la main. C'était mon père... Olikusi KoshoÏ, le célèbre guitariste des Teen's de Kiri. Ce groupe qui a sortis un magnifique single : "Zest" qui fut un carton à Kiri. Et qui est l'origine de mon prénom. Je fut ravie de le voir et je ne fit pas attention aux autres, allant me jeter au cou de mon papounet que je n'avais pas vu depuis plus de six mois. Celui-ci ricanait, il me ressemblait beaucoup, ou plutôt c'était moi qui lui ressemblait. Nous partîmes tout les deux, je lui remis dans ses mains ma guitare, il l'examina, la répara sur des endroits avant de me prendre dans ses bras, je lui demanda ou il allait... Il ne me répondit qu'avec un regard vide et remplit de tristesse... Je savais ou on allait... Oui, je le savait.

Nous nous retrouvons devant la tombe de mon frère, il n'y a personne d'autre que moi et mon père dans le cimetière. Il prend un petit paquet, sors le premier Kunaï de mon frère, un kunaï pour enfant... Il le pose respectueusement sur la tombe de mon frère... Cela m'écoeure... Mais, pourquoi ne pas rendre un dernier adieu au plus grand salaud de la terre ? Je soupirais longuement, avant d'y mettre un peu du miens, je sors un bâton d'encens et le fit se conssumer sur la tombe de mon frère, comme il y a une semaine avec Sora. Doucement, mon regard glisse sur mon père... Comme c'est étrange, il semble en colère et pourtant, il pleure. Il pleure de regret ?! Je le sens, il s'en veut. D'un mouvement, je prend mon papounet dans mes bras, il a une tête de plus que moi, mais cela m'est égal, je le serre dans mes bras et je le laisse me rendre mon étreinte... Quand l'odeur de lotus se dissipa, il n'y avait plus personne devant la tombe de mon frère. Nos deux personnes qui était la famille la plus proche de mon frère était partis le plus rapidement possible aprés cette hommage un peu forçée. Nous étions de nouveau dans la limousine de base, ce n'était pas la seule que nous avons, mais celle-là était la moins voyante. Je le regardais, attristée de son état. Je me sentais coupable, et je me sentirais toujours coupable de ce que je fais vivre à mon père... Mon existence n'est faîte que pour le faire souffrir. Je posa une main sur mon visage, cachant l'oeil qui était visible et m'efforçant ne pas pleurer... Pas devant lui, non, il pourrait croire que je pleure mon frère. Je dois me montrer impassible, froide, et forte. Ce que je n'étais pas en ce moment.

Je guida notre chauffeur, qui pris de mes nouvelles rapidement, vers mon appartement, ils monta avec nous chez moi, j'avais rangé rapidement ce matin, une chance ! J'aurais été gêner que mon père tombe sur mes sous-vêtements en voulant s'assoir sur le canapé. Nous entrâmes, j'alla préparer du thé pendant que mon père commentais mon appartement, oui, il était grand, oui il était décorée, oui, il ne respirait plus la présence de Kuzuaki... Appart sa basse accrocher bien en vue sur un mur dans un repose-guitare que j'avais trouvé dans un bazar. Je soupira, et servis le thé à sur la table basse en verre avant de servir tout le monde, sortant une cigarette et en donna une à notre chauffeur. Nous discutâmes de ma vie en ce moment, et si j'avais besoin d'argent... Ou d'un poste de guitariste. Le groupe de mon père en cherchait une actuellement... Mais je refusa avec un sourire, Les Teen's était et habitait à Kiri, je ne voulais pas y retourner. Enfin, je souffla la fumée de ma cigarette en un cercle parfait, j'avais appris à le faire en une semaine et m'étais exercée à chaque fois que je grillais une clope. Finalement, mon père voulait me déposer quelques parts, je refusa, je ne savais même pas si j'allais sortir ou non ce soir. Au final, mon père me laissa une nouvelle guitare pour un cadeau d'anniversaire en avance... Ma deuxième guitare, je la regarda rapidement, elle était plus moderne que ma Byett, plus stable et surement plus sympa à jouer. Mais pour le moment, je restais avec Byett, elle me ravissais le coeur et son son légèrement usée avec le temps était un petit plus. Bref, je passa les premiers heures de la soirée chez moi, à m'occuper. Rangean mon appartement correctement, Mettant ma guitare à sa place : Dans ma chambre à côté de mon lit. Pour la deuxième, je la laissa dans son étuis à côté de la table basse... Je regarda par la baie-vitrée avec une clope au bec. Je vis la lumière de la grande roue... Un sourire sur mon visage, pourquoi pas.

Je pris une bonne douche, me lava de fond en comble avec une savon que j'avais trouvé, une odeur de fruit exotique s'échappait de ma peau et de mes cheveux... Je sauta sur ma jupe noir et rouge propre, minijupe biensur ! J'avais passé la journée en bagy... Enfin, je sortis, une chemise noir avec une cravate rouge qui était légèrement désserer, mon écharpe rouge à sa place et mes bottes noirs. Je fit un rapide tour pour me coiffer et me donner une tête potable avant de sortir de la maison, laissant ma guitare là ou elle était. Je descendis les escaliers des étages, je me glissa en dehors de mon appartement avant sortire une clope de mon paquet que j'avais coincé, avec mon briquet, dans la poche sur mon coeur de ma chemise. Je me dirigea vers la fête foraine, entendant les cris de joie à plusieurs reprises... Je passa sur un point pour arriver à l'entrée de la fête... Là, un sifflement de provocation retentit... Je jeta un coup d'oeil à droite. Quatre étudiants... Dont un que je conaissais bien. Il s'approchais, l'air supérieur. Me demandant si j'étais chère ou non pour une nuit... Son allusion me déplue fortement, je lui fit face, mettant mes mains sur mes hanches et le regarda de haut. Avec un sourire et une pointe d'ironnie très prononcé.

-Pour toi, sa sera très très chère, tu me donneras pas beaucoup de plaisir, faudra compenser !

L'étudiant fut piqué au vif et me traita de sale petite catin, j'en ricanais d'avance de le voir s'échauffer comme sa. C'était amusant de voir des mâles en rut d'une tête de plus que moi qui s'échauffait pour une petite vanne, pourrite je dois dire. Je pouvais faire mieux... Je regarda ses copains. Hum... Il ne semblait pas vouloir ne pas prendre au conflit cette fois, j'allais morflé si je ne trouvais pas une solution rapidement. Je jeta un regard dérrière moi, la barrière du pont... Mouais, j'avais de la retraite tout de même. Quand mon regard émeraude revient sur mon chère étudiant... Il s'étais avancé et posé une main sur mon sein droit, je sentit une rougeur me prendre avant d'enlever sa main violament, je m'avança vers lui et posa une main sur sa cravate, avant de la prendre et de lui tirer, je recula mon corps, leva mon genou et lui foutu dans le nez asser violament, aprés quoi, j'entendis un de ces potes lâcher un juron et un autre m'insulter. Je fronça les sourcils, laissant mon étudiant reculer, se tenant le nez, surement brisé. L'un de ses copains arriva par la droite, je me baissa fit un pas en arrière avant de prendre son bras, je me mis devant lui et grace à son élan le fit basculer pour qu'il chute violament sur le sol. Prise de Judo ! Son deuxième copain devait être un peu plus expérimenter, il essaya de me donner quelques coups rapide, j'en esquiva certains, me baissant pour d'autre avant de poser mes mains sur le sol, en arrière, dans une chandelle arrière parfaitement executer, je leurs offris une vue sur ma culotte mais aussi mon pied dans le menton de celui qui m'attaquait, celui-ci c'était mordu la langue à ses cris un peu... Postillonant. Je me remis bien, avant de voir mon étudiant revenir à la charge, je voulus reculer, mais j'avais la barre de sécuriter du pont dans le dos... Je le regarda venir, paniquer... Avant de me baisser instinctivement et de sentir l'étudiant basculer pour aller piquer une tête dans l'eau froide d'en bas... Je souris, me relevant et regardant celui-ci faire un "PLOUF" sonore... J'entendis les deux autres suivrent... Mais là, j'y étais pour rien... Alors qui ? Je tourna la tête dérrière moi, laissant une main sur la rambarde avant de regarder celui qui m'avait aidé... Un sourire sur mes lèvres.

J'haussa les épaules quand je reconnu Sora et que celui-ci me dit que j'avais un don pour avoir des ennuis... Ce n'est pas ma faute si mes jambes sont superbe, mon corps aussi et que je n'ai toujours pas de copain depuis la mort de Kuzuaki. Enfin... Si quelques histoires, avec le fils du batteur de mon père, mais rien de sérieux. On avait passé une semaine ou deux ensemble, puis je l'ai largué, sur le coup de colère, il voulait aller vendre la basse de Kuzuaki et j'ai pas vraiment apprécié. Bref... Quand je regarda les jeunes étudiants nager vers la rive dont un se tournant vers le pont et hurlant à mon attention qu'un jour il me baiserait, j'éclata de rire. Mais oui coco, un jour peut-être pensais-je pour moi. Je me tourna vers Sora, un sourire sur les lèvres, j'étais de bonne humeur, de très bonne humeur même. Une légère brise soufflait et je mettais débarraser d'un groupe de gars lourd qui me tapait sur le système pour la deuxième fois. Je regarda la fête foraine avant de décoller mon bas du dos de la rambarde, je répondis à Sora d'un ton vague, j'écoutais une musique qui m'intéressais... Une ligne de basse que je connaissais, accompagner d'un bon rythme de batterie, d'un synthétiseur au son unique et surtout... D'une voie que je connaissais super bien. Cette musique étouffer par les bruits de fête me vient aux oreilles, je me concentra dessus de manière à n'entendre que sa... Cette musique subtile, cela me rappela les fêtes foraine de Kiri qu'on faisait avec Kuzuaki... Et notre bande de copain.

-Je n'ai pas un don, juste un corps qui attire des ennuis.

Je souris à Sora, un sourire au coin, camouflée par mon écharpe que je remis et déssera mon écharpe avant de siffloter légèrement, me dirigeant vers Sora, mettant une main sur sa cravate, tirant dessus pour le faire descendre et lui fit un baiser sur le front. J'étais de trop bonne humeur. Une fois chose faîtes, je partis vers la fête foraine, en fredonnant les paroles de la chanson du groupe de Kiri qui jouait, je me demandais si il me reconnaitrait tiens... Dans un élan, je me m'y à courir vers la musique, suivant et guidé par le son, je me faufila dans la foule, avant d'arriver à l'arrière de la fête sur une scène, il y avait bien un des anciens groupe ou je jouais avant... Avant tant de chose. Mon regard se perdit de nouveau dans mon esprit, je fit un pas en arrière, posant une main sur mon visage, un vertige me pris, nan, nan, nan, pas penser au passé... Non ! Pas maintenant, pas regretter... Rien pensée faire le vide. Avec un énorme soupire, c'est ce que je fit. Je fis un grand mouvement de bras pour attirer l'attention du chanteur, il ne m'avait pas vu, il était entrain de chanter, en transe dans sa musique... Je fut un peu vexée avant de faire demi-tour. Je me trouvais idiote. Qu'est-ce que j'avais cru ? Qu'il allait me remarqué et m'inviter sur scène ? Je n'avais pas mas Byett, je n'avais rien pour jouer, j'étais juste une copine qu'il n'avait pas vu depuis un moment. Juste sa... Une amie qu'ils avaient du oublier avec le temps, je retraca mon passé, essayant de savoir combien de temps que je ne leurs avait pas envoyé de nouvelle, finalement, je sortit mon paquet de clope et m'en grilla une nouvelle, laissa la fumée aller se disperser dans la nuit clair qu'il y avait, les étoiles étaient magnifiques. Je me gratta l'arrière du crâne avant de m'adosser contre un poteau, écoutant la chansons qu'il chantait, je l'a conaissais... "In My dream" c'était le titre... Je l'avais jouer avec eux il y a un moment de sa.. 3 ou 4 ans je crois. Je soupira avant de chercher un peu repos pour mon esprit... Je revoyait mon prère pleurer sur la tombe de mon frère... Je soupira...

-Je n'y arrive pas, je me hais toujours.

Dans un soupire, j'avais prononcé ses quelques mots... Je me haïssais, haïssais ma venue au monde, mon vertige me repris et je dos poser une main sur le métal froid du poteau pour reprendre conscience et connaissance. Je posa une main sur mon visage, j'avais chaud, j'avais de la fièvre ? Nan, j'étais pas malade... Ou alors, malade comme avant... Comme quand mon frère est partit... Malade d'être en vie, malade d'être une cause de problème... Malade d'être moi... Je frappa du poing le poteau, me laissant glisser le long de celui-ci, coinçant ma cigarette entre mes dents... J'étais malade, j'avais de la fièvre, mais malade d'exister... Je me haïssais... Depuis que j'avais vu le nom de Kuzuaki sur une tombe, depuis que j'avais vu celui de mon frère et mon père pleurer sur cette tombe... J'étais malade... Juste malade d'être moi. De vivre...

J'étais dans mes pensées, entrain de fumer une cigarette qui était entrain de me calmer, quand quelqu'un me l'enleva de la bouche et me donna une barbe à papa dans la main... Je leva les yeux, trouvant Sora dérrière moi entrain de sourire de la même manière que mon père. Je soupira longuement avant de regarder le truc rose dans mes mains et d'en décrocher un bout, je le porta à ma bouche et le mangea, je souris, le goût était plaisant, j'avais oublié, ce goût sucrer qui fondait sur la langue... Je souris comme une vraie gamine en voyant ce que je venais de manger, et m'attaqua à la faire diminuer de volume rapidement. Quand sora me dit que si je voulais me ruiner la santé, je devrais le faire en faveur de mes papilles. J'haussais les épaules, le goût de la cigarette de me dérangeait pas, pour ma santé... Ma santé physique était bien plus au top que celle mental. Depuis la mort de mon frère, enfin, depuis que j'ai vu sa tombe, j'ai eu comme un immense big bang dans ma tête, j'ai l'impression qu'on m'a collé une balle dans le moral et qu'il descend lentement, en chute libre. Je me sentis relever, un peu forçer mais bon, faisons plaisir et montrons plutôt ma bonne humeur. Je sentis Sora m'attraper et m'embarqua dans toutes les attractions les plus délurés et riche en adrénaline...

Quand enfin on se posa sur un banc, j'avais le souffle court, j'étais toute pâle... Je venais de faire une chute libre d'une bonne centaine de mètre arnacher dans une boule de métal. Sora semblait pas vraiment souffrir et là... Je l'envia fortement. Enfin, je souffla un bon coup, sentant mon coeur battre à tout rompre, j'avais l'impression qu'il allait sortir de ma poitrine ou... Lâché ? Cette idée me traversa l'esprit avant que je ferme mes yeux et secoue la tête, c'était idiot. Mon regard émeraude se perdit dans mon esprit, je retraça toutes les atrractions qu'on venait de faire... Je voulais faire regretter Sora de m'avoir fait peur plusieurs fois et de différentes manières. Je repris mon calme, reposant mon dos contre le dossier du banc et regardant la nuit... Les étoiles, la lune, les ténèbres...

-Comment tu fais pour supporter tout ce que tu m'as fait ?

Je dis sa avec un sourire ironnique sur le visage, je voulais me venger, et sa ne pouvait pas attendre. D'un bref mouvement, je lui donna une petite tape dérrière le crâne. Un sourire sur mes lèvres, j'étais plutôt contente d'être là. Même si son coup dans la maison hanté m'avait fait flippé et hurlé enfin... Je lâcha un nouveau soupire, avant de prendre le bras de Sora et de l'emmener dans les Stands ou on gagne des peluches et d'autres trucs inutiles qui finissent généralement en cadeau à des mioches insupportable. Je trouva un stand de tire à la carabine, pris deux parties et lança la carabine à côté de moi dans les mains de sora. J'avais un sourire de défis.

-On paris que je te bats au tire ?

Je garda mon sourire et mon regard de défis et de provocation, avant de me retourner, nos cibles était des ballons qui flottaient et bougeait dans les airs dans une sorte de cage. Je me mis en face d'une cage à 5 ballons, toutes avaient 5 ballons de toute manière. J'arma la carabine au niveau de mon visage, ma joue, je ferma mon oeil gauche, oui, je visais avec le droit. Je visa le premier ballon, un rouge, il descenda dans mon viseur, devant ma carabine et je tira, il explosa dans un bruit sonore. Je rechargea et claqua la carabine de nouveau. Jetant un regard à Sora pendant que le propriétaire du Stand s'occupait d'autres clients. Je ne sais pas trop pourquoi, je voulais gagner, non pas un truc débile, mais gagner contre Sora. Lui montrer que je ne suis pas qu'une gamine profonde ou une femme doué pour avoir des ennuis ne sachant pas se défendre ou sans talent. Je fis le vide dans ma tête aprés avoir loupé un ballon à cause du bruit autour de moi... J'essayais de me concentrer que sur mes ballons avant de viser de nouveau, attendant qu'un des ballons viennent signer son arrêt de mort. La vision de Kuzuaki qui m'apprenais à tirer me revient, je souris de plus belle, voulant encore plus faire mes preuves et écraser mon professeur avant de trouver quelque chose pour me venger des peurs bleux qu'il m'avait fait...

J'étais assise sur un banc, mon énorme lapin blanc à côté et j'avais piqué une des énième sucette que Sora avait gagné. Finalement, oui, il était meilleure que moi au tir. Mais à la musique ou au Karaoké, je savais que je pourrais toujours le battre. Enfin, je regardais la nuit, laissant ma langue parcourir les différentes couleur de ma sucette que je savourait avec un sourire. Faut dire qu'avec Sora je n'ai jamais autant manger de truc sucré. Mais cela ne m'avait pas dérangé, à croire qu'il cherchait juste à ne pas me faire fumer. Bien que j'avais toujours mon paquet de clope et que ce n'était pas pour maintenant que j'allais arrêter de fumer. Une fois ma sucette déjà bien entamer terminer, je m'en grilla une, l'odeur, le goût, la sensation me pris et m'enleva mes mauvaises pensées pour un bon moment. Je laissais Sora s'amuser, il s'éclatais au Stand et le gérant semblait plus heureux d'avoir une pas très douée au tire sur le professeur de Genjutsu. Je rigola fortement en entendant le gérant supplier mon collègue d'arrêter et de laisser les parents des enfants gagner les los. Une fois que mon collègue eut terminé de satisfaire tout les petits enfants du coin, il retourna vers moi, il dit une phrase et du retourner jouer le grand héros avec un coeur gros comme "sa". Je souris, il était marrant dans ce rôle. Je termina ma clope rapidement, avant de l'écraser sur le sol avant que Sora revienne vers moi. Je lui lança un regard amusée, j'avais gagné un porte-clée, et s'est trouvé une place dans une des poches à l'arrière de son jean, et à mon avis il se s'était même pas rendu compte de cela. Je regarda le grand héros, laissant un silence s'installer, soufflant la dernière fumée que j'avais dans la gorge de la dernière taffe de ma cigarette vers le ciel, laissant la fumée se disperser lentement... Je regarda cette fumée faire, toujours en idée, d'un jour, disparaître. Je secoua la tête, avant de prendre mon lapin sous le bras, de prendre Sora par mon bras valide et de lui sourire pour approuver son idée. Enfin une attraction calme ! J'allais pouvoir souffler un peu.

-Avec plaisir ! Je pourrais enfin me reposer des émotions de la soirée.

Je tira la langue à Sora, d'un tirement de langue purement et simplement gamin. Je me demandais bien, à ce moment, ce qu'aurais penser mon père ou des amis me connaissant, me voyant comme sa, glisser un bras pour attraper celui de Sora, un gigantesque lapin blanc sous l'autre bras et nous dirigeant vers la grande roue déserte... Sauf par quelques retardataires comme nous. Enfin, retardataire volontaire. Je ricana intérieurement, relevant mon écharpe mon glisser le bas de mon visage dedans, je commençais à avoir froid. Bien que la nuit n'était pas très fraiche et n'allais surement pas l'être énormément. J'avais un frisson que je qualifia de frisson de froid, même si je n'avais pas réellement froid. Juste un peu. On s'installa rapidement, je laissa mon lapin avec le gentil technicien de la grande roue et m'installa à côté de Sora... Laissant ma tête basculer en arrière et mes yeux se perdre dans l'immensitée de la nuit. Je me trouvais petite, immensiment petite et iinsignifiante... Je n'étais... Rien.

-C'est fou comme l'univers nous rends petit...

Quelques phrases... Des pensées dîtes à voie haute d'ailleurs. Je m'en fichais d'abord. Je continuais de contempler cette immensitée qui me donnait l'impression de n'être rien, d'être qu'une particule de chose parmis tant d'autre. Je ferma mes yeux, laissant ma tête basculer pour se retrouver sur l'épaule de Sora qui avait les cheveux blanc d'ailleurs... Je passa une main dedans et lui ébouriffa amicalement sa touffe blanche avant de lui lancer un petit sourire. Je resta là, contemplant Konoha illuminer devant moi... C'était jolie, beau, agréable et je m'étrangla à moitié l'esprit quand je voulut dire autre chose que je retiens très profondément et ne laiss rien paraître qu'un roulement des yeux. Je soupira fortement, avant d'entendre un "CLANG" et de sentir notre nacelle se balancer dans les airs... Euh... C'était normal ? J'enleva ma tête de l'épaule de mon inconnu, plus si inconnu que sa, et je regarda en bas... Le technicien nous disant qu'il y avait un problème technique et qu'il allait cherché quelqu'un... Je soupirais. J'avais pas de chance et j'entraînais Sora dedans. Je rentra ma tête dans mes épaules et dans mon écharpe, attendant la suite.

Quand j'entendis Sora perdre la raison... Je ne fis qu'une chose que j'avais déjà fait auparavant.

Dans un bruit sonore, j'envoya mon pied droit dans la joue de Sora, la nacelle, étroite, me permettait pourtant ce mouvement, d'un retour de pied, il se prit aussi le gauche pour le sonner un bon coup. Je le regarda avec un regard froid, distant, vide, et pourtant, étrangement méchant. Je le chopa par son col avant qu'il ne se laisse tomber sur le sol, bouche-bée devant ma réaction et ne la comprenant pas beaucoup. Je le souleva d'une main, le plaqua contre la porte de la nacelle avant de briser le verrou et d'envoyer celle-ci valtinguer dans les airs... S'écrasant de manière misérable dans un bruit de métal briser et déformer sur le sol. Mon regard devient de plus en plus hostile, rancunier, haineux et colérique. Je sentais la colère bouillir en moi, mon sang bouillir dans mes veines et je fis un mouvement avec le bras qui tenait fermement le col de Sora. Je le poussa par la porte de la nacelle, le laissant retenir sa chute avec ses mains. C'était un mouvement instinctif, tout les humains l'avaient et je le trouvais débile. Nous avons tous un instinc de survie... Mais elle a plusieurs noms, parmis eux, la peur, l'angoisse, l'adrénaline et la folie. Ce sont tous des dérivées de l'instinc de survie, mais l'Homme ne l'acceptera jamais. Je laissa la brise fraîche et biens plus forte à notre hauteur s'engouffrer dans la nacelle et glaçée le corps de Sora et le miens... Quand je le poussa d'un bref mouvement, lâchant son col et laissant son corps s'écraser en bas... Tout de vient flou.

-Merde...

Mon oeil gauche saignait, des larmes de sang s'écoulait petit à petit de mon oeil et allait s'écraser sur la banquette ou j'étais assise, recroviller dans un coin. D'une main, je retenais ma mèche de cheveux devant mon oeil ou la pupille n'était qu'une fine fente noir. Ma paupière referma celui qui m'avait permis de tétaniser Sora sur place. Quand il rouvrit les yeux brutalements, il ne put voir que la nacelle, la porte encore là et moi, dans un coin, essuyant le sang qui coulait... Ce n'était qu'une illusion. Du genjutsu... Et je ne doutais pas que Sora le compris dés qu'il reprit connaissance dans le monde réell. Pourtant, ses joues lui faisaient mal. Oui, il s'était bien pris mes deux bottes en pleines gueules. J'avais besoin de le sonner, un professeur et maître en genjutsu ne se laisse pas avoir aussi facilement par une novice... Novice ?... Mon oeil avait cette facultée depuis toute petite, je la connaissais et j'avais joué souvent avec des amies étaient petite, réalisant leurs rêves dans un rêve... C'était un don, et seul mon oeil gauche pouvait le faire. Je laissa mes cheveux recouvrir mon oeil fermer qui saignait lentement... Je laissais le sang s'écouler sur ma joue et je regardais devant moi, n'accordant aucun regard à Sora, mes bras entourant mes genous, le tout replier contre mon torse.

-Approche-toi et je recommence.

Ma voie était menaçante, haineuse, froide et tranchante... Oui, je m'étais promis de ne plus jamais utilisé cette oeil... Et il venait de m'obliger à le faire pour le sonner un bon coup, pour lui faire voir en face la mort, pour lui faire ressortir sa morsure brutal et mortelle, pour lui laisser entrevoir et sentir la mort pendant quelques instants. Oui, il l'avait vu la prendre et il l'avait prise. J'avais mal à mon oeil, une douleur lacérante, insupportable, l'odeur de mon sang me dégoûtait et j'avais des vertiges... D'immense vertiges. Je savais bien ce que cela coûtait d'utiliser cette oeil, ce pouvoir que je n'avais jamais chercher à comprendre, à maîtriser à utiliser, je n'avais fait qu'apprendre à l'actionner et modeler ce que je voulais faire avec. Pour une première fois en plus de 10 ans je trouvais que j'avais retrouver mes marques et le "mode d'emploi" asser rapidement. Enfin, je soupira longuement...

-Que vous le voulez ou non, vous êtes humains. Vous vous bernez dans votre pouvoir et vous enfermez dedans. C'est tellement simple de le prendre comme excuse, déballez à chaque fois votre histoire malheureuse. Détruisez-vous et n'emmerdez plus les autres. Sinon venez pas chialer qu'ils s'attachent. Malgrés que vous pensez que vous êtes un gros salaud et une ordure de première, si les autres s'attachent c'est qu'il y a toujours une raison et cela varie. Estimez-vous heureux plutôt d'avoir des gens autour de vous et de ne pas vous retrouvez seul comme un con à gérez ce problème. Vous pouvez tuer et Konoha vous paye pour sa, vos pulsions passent ainsi. Vous avez trouvé vos remèdes et vous avez appris à gérer vos pulsions. Je vous trouve plutôt bien lottis pour un "monstre". Ce monde est entrain de vous aider, monsieur Kobuchi, il essaye de vous rendrez stable en vous donnant des moyens de faire passer vos pulsions de "bestiaux" assoifer de sang. On vous laisse faire votre vie sans vous cherchez des noises tout le temps, estimez-vous plutôt heureux d'être comme sa, libre de vos mouvements et de vous supprimez si vous le souhaitez et non pas dans une cage, traiter comme un clebs à qui on fait bouffer de la chaire humaine et qu'on traite comme un véritable monstre. Là, okey, j'approuverais l'idée de vous voir vous geindre sans cesse et vous proclâmez monstre. Maintenant, fermer votre gueule, asseyez-vous sur l'autre banquette et réfléchissez à votre suicide pour vous supprimez, si vous le voulez, dés qu'on saura sortit de cette putain de nacelle !

Je mettais lâcher un grand coup. Sous le coup de la colère, de l'émotion et surtout de la frustation. Je regardais Sora d'un regard froid et haineux, j'avais repris mes distances avec lui et j'allais les garder pour un bon bout de temps voir... Tout le temps ?! Je m'enfonça ma tête dans mon écharpe, laissant toujours et encore mes larmes de sang couler et s'écraser sur la banquette avant de glisser et de tomber sur le sol de la nacelle... J'avais mal et je commençais à manquer d'air... Mes vertiges persistaient toujours et j'avais de plus en plus de mal à avoir une voie calme et posée ainsi qu'une respiration pas saccadée et ne pas montrer mon malaise... Mon oeil... Ma performance en genjutsu, mon corps n'était plus habituer et ne l'a jamais été... Je voyais mon énergie descendre à vue de nez, je sentais toutes mes forces me quitter, comme aspirer. Je regardais devant moi, avant d'haleter... J'avais du mal à respirer, je manquais d'air... J'enleva mon écharpe avant de la jeter dans un coin, rejetant ma tête en arrière et posant une main sur mon cou... J'avais du mal à respirer... Mes vertiges... Ma vue se troublait de mon oeil qui sccrutait le linox blanc de la nacelle... J'allais tourner de l'oeil si sa continuais... J'étendis mes jambes d'un mouvement, touchant d'une main le linox glaçée... Cela me ramena temporairement à la raison et évita l'échéance que je tombe dans les pommes d'une dizaine de minute... Voir moins. Pitié que je sorte de cette nacelle au plus vite. Je manquais d'air, et je ne savais pas quoi faire pour ne pas tomber dans les pommes... Ma main se ressera sur ma chemise au niveau de mon coeur... J'avais... Mal... Cette douleur lacérante dans mon oeil, cette odeur de sang et ce manque d'oxygène que je ressentais... Tout ceci me fit suer, trembler sans que je m'en aperçoive... Mon sang coulant de plus en plus au niveau de mon oeil gauche que je tenais fermement fermer...

J'avais toujours un oeil de fermer... Mes doights se fourrèrent dans ma poche de ma chemise, j'en sortit mon paquet de cigarette et en grilla une... L'odeur me ramena à la raison, malgrés mon manque d'énergie du à mon oeil... Je n'avais plus mes vertiges et le sang s'étais arrêter de couler. Je le sécha d'un revers de manche avant de tirer une longue taffe sur ma cigarette que je glissa entre mes doights. J'attrapa la fenêtre de la nacelle au-dessus de moi, et l'ouvris dans un petit bruit de coulissement. Je regardais la fumée s'en échappais avant de tourner la tête vers Sora. C'était un vrai con. Je soupirais de nouveau, laissant mes jambes occupaient encore toute la banquette ou j'étais. Un sourire moqueur se mit sur mes lèvres, et je coinça ma cigarette entre mes dents une nouvelle fois. Je me mit correctement, et donna une tape sur la banquette à côté de moi pour inviter Sora à me rejoindre. Pas d'idée pas net, juste une preuve que j'acceptais ses excuses et que c'était promis... Je n'allais pas le bouffer si il approchait. Je le regarda avec un sourire, épuisée, lessivé. J'avais une envie de pardonner, et je pardonna.

-Viens là p'tit "monstre" !

Je lui souris d'un air moqueur... Avant de me laisser m'affaler sur la banquette, me calmant à ma manière et fermant l'oeil qui n'étais pas encore fermer. Je ne voulais même pas tenter d'ouvvrir mon oeil gauche. Je passerais à l'hôpital plus tard au service des urgences pour demander quoi faire et si besoin, resterais là-bas le temps qu'il me soigne. Enfin, dans un soupire de soulagement, je fus heureuse que la crise de Sora était passé. Il semblait... Raisonné. Je souffla la fumée de ma cigarette tout en la laissant entre mes dents, la prenant entre mes doights pour permettre à la cendre d'aller virvolter dans les airs et la brise de la nuit. La douleur me repris sauvagement, je serra les dents et fut plié en deux vers l'avant, j'ouvris les lèvres et ma cigarette tomba au sol... D'un coup de pied je la fit passer sous la porte de la nacelle et je posa une main sur mon oeil la crispant violament sous un nouveau coup de la douleur... Oui, je crois que c'est la dernière fois ou je l'utilise... Aprés quelques minutes passer dans cette position, crispant ma main sur mon oeil sous la douleur, je me remis bien, lançant mon dos contre le dossier de la banquette et laissant le choc me rapeller à la raison d'un coup bref... Je soupira longuement...

Je frisonna de froid, et bel et bien de froid cette fois. Je referma la fenêtre de la nacelle et me recrovilla de nouveau en petite boule. Mes jambes replier contre mon torse, mes bras entourant mes genous et j'essayait de ne pas frisonner et de créer un point de chaleur. D'un mouvement de bras, j'évita la tête de Sora pour aller chercher mon écharpe qui était de son côté. Laissant, malencontreusement, ma poitrine s'appuyer contre son dos avant que je puisse de nouveau sentir l'épaisse laine serrer s'enrouler autour de mon cou et le bas de mon visage s'enfouir dedans. Je soupira de nouveau, un sourire sur les lèvres. Puis un doute profond... Sora, son baiser de tout à l'heure... L'avait-il souhaité ou c'était ses pulsions qui commençaient à devenir... Byzzard. J'haussa les épaules et ne chercha pas de réponse. Je l'avais laissé m'embrasser par la surprise, et quand je vis Sora tomber sur moi, j'avais donné un lourd coup de poing contre lui, sans grand succés. Et ensuite... Ensuite, vous connaissez la suite. Deux coups de bottes et une illusion qui m'a coûté, et me coute encore, quelques mauvais moments... Je soupire, posant mon oeil droit, qui est le seul qui marche encore... Sur sora, je ne savais plus vraiment quoi penser de lui. Mais bon, je restais sur l'image du pote lunatique, beau gosse et se tapant tout ce qui bouge, gamin à souhait et... Non, je ne l'avais pas encore vu pervers. Il ne l'était pas ? Sa me changeais à vrai dire. Je regarda rapidement la nacelle, avant que le "CLANG" retentit de nouveau et que j'entende les paroles du technicien nous hurlé qu'il a remis en marche la grande-roue... Hé bien c'est pas trop tôt. Je regarde le paysage de konoha illuminé, le nez presque collé contre la vitre avant de me reposer au fond de la banquette... Je soupire un grand coup, esquisse un sourire ironnique.

-Sacrée soirée.

Je ricane, je savais que ce n'était pas la fin de cette soirée. Et pourquoi le redouter ? J'imaginais bien la fin, on se sépare une fois sortit du parc aprés avoir passer le pont, je prends à droite, lui à gauche et on rentre chacun chez soi... Une bonne fin de soirée entre pote. Sur ces pensées que je trouvais étrangement niaise, je ricana doucement... Comment une soirée aussi tourmentée et mouvementée pouvait se terminer comme sa ? Je soupira. Déjà moi, je devais aller me trouver une pharmacie d'ouvert pour faire inspecter mon oeil, voir aller à l'hôpital, passer surement le lendemain, chic Samedi ! J'allais donc passer tout mon Week-end à me soigner... Génial. Je dois avouer que sur cette pensée je soupira un grand coup... Oh oui, encore un week-end passer à glander dans mon appartement... Sur cette pensée morose, je reviens sur toute les fins de soirées possible et inimaginable... Laissant ma tête de côté et mes cheveux recouvrir mon oeil gauche fermer, dont mes cils et la paupière renfermait encore un peu de sang qui commençait à sécher.

La nacelle redescendait lentement... Et je ne savais plus quoi dire, ni pensée, que mes délires personnels sur les fins de soirées ou je terminais bourrés, ou... Non, mieux ne vaut pas le dire. Sinon j'allais éclater de rire, non pas à l'idée, mais plus à mon esprit tordue qui venait de me jouer un sacrée tour pour penser cela. Mais oui, moi dans le lit de Sora et puis quoi encore ? Je soupira, un sourire sur les lèvres, laissant cette idée se faire balayer de mon esprit par d'autre scénario possible... Au fond, je n'avais pas envie d'aller me coucher et de terminer cette soirée sur une marche dans la nuit seule, accompagner de mon lapin blanc pour rentrer chez moi, me déshabiller rapidement et me glissant sous ma couette froide pour y passer la nuit et me réveiller... Vers 11h le lendemain. Non, au fond, je n'avais pas envie que cela se termine ainsi.

Je m'étira dans un bruit avant de voir Konoha reprendre sa taille et sa grandeur... Nous revoici à notre taille initial. Je sortit de la nacelle, sauta sur le sol comme une gamine avant de reprendre mon lapin et d'excuser le technicien qui semblait pas mal gêner... Je me tourna vers Sora... Je lui souris et soudain... Mes vertiges me reprirent, dans une chute lente, je tomba sur le sol... Lentement... Comme au ralentis, mon esprit s'éteignais doucement, les lumières devinrent complétement flou et puis je ne vis plus rien. Juste, le ciel de Konoha, quelques étoiles semblant s'éteidre tour à tour et puis... Le néant total. Je regardais mon esprit, j'avais l'impression de ne plus vivre, ma respiration ralentissais, mon coeur battait au ralentis, tout marchait lentement... Pourtant, j'étais bien, je n'avais pas peur de partir, de mourir, je n'avais aucune peur au ventre, j'étais juste... Bien. Sur mon visage, on ne voyait qu'une larme de sang couler le long de ma joue, tracer vaillament son chemin sur ma peau, avant de couler doucement et de tomber sur le sol misérablement... Une autre larme et encore une autre... Du sang, j'vais le visage éteint, ma respiration faisait des nuages de bué de moins en moins régulier... Ma bouche entre-ouverte, je manquais d'oxygène, j'avais eu mon premier malaise... J'étais dans les pommes...

Dans mon rêves, dans mon inconscience... J'entendais une musique, cette chanson, cette voie, cette musique... Quelqu'un jouait, cela me calmait, j'avais besoin de cette musique... Je la laissais m'endormir, je la laissais entrer en moi, atteindre les battements de mon coeur et les calmer, les ralentir, je la laissais faire... Je n'avais pas peur, je laissais juste faire. J'allais mourir... Surement, je ne voyais que le noir de mon esprit, mon oeil gauche saignait de plus belle et de plus en plus. Je me laissais aller... Je ne voulais plus vivre, je ne voulais plus, j'allais aller me disperser comme cette fumée... J'allais... Laisser la mort me prendre. J'allais la laisser... En espérant que la mort puisse me faire pardonner de mes erreurs...

Ma peau refroidissait doucement, la chaleur me quittait, j'avais froid, oui, et je laissais cette étrange chaleur me prendre... Je ne savais pas la mort douce et chaude... Mais au fond, étais-je sur que c'était la mort et pas un banal coma ? Banal ? Oups désolée... Je sombrais juste. Etaler là, devant la grande-roue, devant le Technicien ahuris et sans voie, criant à l'aide et demandant à Sora de faire quelque chose... Moi je n'entendais rien de tout sa... Je sombrais. Je n'avais que le néant total... Oui, un néant.

['Vais poster aux habitations!]

[Ok !]