Fuyons la pluie qui nous trempe et nous enrhume![Zest][Terminé]

[je pense que ça répond à ta question, non?]

Sora marchait.Il avait une jeune femme qui marchait à côté de lui, sous l'abri de son parapluie.Que foutaient-ils dans cette situation, à marcher sous la pluie?

Sora était sorti pour aller au cimetière, pour regarder la mort en face, et se sentir faible, mortel, humain quoi!Finalement, il se retrouve en train de rentrer chez lui avec une fille dont il essaye de faire l'analyse psychique dès qu'il la voit!Eh ben, ça promet.Heureusement que sa sœur faisait sa vie à Suna, parce que sinon, j'vous raconte pas l'histoire.Sur le chemin, il croisa Julia.Quelle ironie!Pas un mot, pas une expression, juste un regard vide qu'ils se sont échangés.Sora ferma les yeux, et Julia sourit amicalement.Il avait couché avec elle ce matin, et ils parlaient en langage codé!A croire qu'ils parlaient de sexe devant une enfant de dix ans.

Bref, le jeune homme arriva devant une petite résidence..Les environs du cimetière étaient peu animés, même si l'horizon était bouché constamment par la ville.L'endroit morbide était juste à la sortie de la ville, et Sora habitait en dehors.Super!Eh oui, Sora aimait la solitude, et il était donc servi!

En marchant, il entendit la jeune femme dire son nom.Sora ne détourna pas son regard, n'eut pas une réaction.Il se contenta de répondre, ouvrant la porte de son immeuble.Ses parents, bien que morts, étaient riches.Ceci dit, Sora lâcha quelques mots.

"Sora Kobuchi, enchanté."

Montant les escaliers jusqu'au dernier, et huitième étage, il avait porté la guitare de Zest sans dire un mot.Elle n'avait pas le choix.Sora l'avait prise avec un grand sourire et une délicatesse qui contrastait avec son attitude froide.Il ouvrit la porte, posa la guitare contre le mur et arriva dans le salon.Gigantesque, avec une magnifique baie vitrée donnant sur un balcon donnant sur la forêt extérieure de Konoha.Il avait un manoir en campagne, mais aller au beau milieu du trou du cul du pays du feu pour éviter la pluie...Mauvaise idée.

Bref, le riche orphelin(fallait que j'le dise xD) déserra encore sa cravate, défaisant le nœud.Il enleva sa veste, sa chemise, sa côte de mailles.Il portait toujours celle-ci sous ses habits.Elle était fine et ne protégeait vraiment que les abdos, mais Sora s'arrangeait pour recevoir toutes les attaques vers les muscles en question.En s'agenouillant vers le chat, Sora eut un léger rire lorsqu'il le vit détaler.Il enleva chaussures, chaussettes.Sora Kobuchi vivait vraiment comme un occidental, ainsi, ses habits étaient sur le lit, alors que le chat ronronnait en frottant les jambes de Zest.

"Il s'attache très vite, mais s'il est gênant, pincez-lui la patte droite.Moi je vais prendre une douche.La deuxième salle de bain c'est la porte au fond, à droite du canapé.les serviettes sont dans le tiroir du bain, le savon sur le meuble à côté de la baignoire.Pour l'eau chaude, tournez la molette vers la droite et ouvrez le robinet.Les huiles sont dans le premier tiroir sous le savon, les éponges au-dessus des serviettes.Bref, fouillez pour trouver ce que vous cherchez."

Cet endroit là était sensible, et ce chat détestait que l'on y touche.Sora ne savait pas pourquoi,et s'en foutait.Ainsi, il mit une serviette sur ses épaules, enleva son pantalon et se dirigea vers la chambre, lit trois places.Laissant la porte de la chambre ouverte, qui avait une lucarne et une grande fenêtre, il ouvrit une porte qui mena à la salle de bain.C'était l'appartement solitaire grand et classique, avec salle de bain à accès direct sur la chambre, petite cuisine avec accès direct au salon et grandes fenêtres.Déco simple, murs blancs, moquette bleue.Sora alla dans une petite douche simple, laissant la grande salle de bain avec huiles essentielles, lavabo, enfin la totale quoi.

Le jeune homme n'était pas pudique, et il prenait sa douche, tranquillement.Dans un placard, on trouvait des pétales de rose, de lotus, un bain moussant, un adoucissant naturel...On se croirait dans un institut cosmétique.Cette salle de bain était faite pour les invités, car Sora détestait limiter les gens à faire quelque chose en troublant leurs habitudes.ainsi,il y avait même un mini bar avec toutes sortes d'alcool.

Sora sortit de la douche en caleçon, une serviette sur l'épaule droite, de l'eau perlant de ses cheveux.Dans une salle à côté de la cuisine, on trouvait des tables de repassage et de massage, avec tous les instruments.En dessous, dans un tiroir, chaussures, cravates, bijoux, rangés encore mieux qu'à l'armée.Des sortes de lattes séparaient le tiroir en plusieurs parties.Au dessus, un autre tiroir, et encore un fouillis rangé.Bref; Sora vivait dans le luxe, et ça se voyait.Sa famille était riche, et son héritage juteux.

Le professeur s'habilla, chemise cravate déserrée pantalon chaussures en cuir.Classique quoi.Il s'assit sur le canapé vert pomme, alluma une de ces cigarettes et laissa tomber les cendres dans le cendrier de la table basse.

Je regarda d'un oeil byzzard mon inconnu que je pouvais enfin apeller par son prénom, Sora. J'avais déjà entendu sa quelques parts, une discussion entre élèves pendant le dernier travail d'Art plastique que j'avais donné hier. Je soupira un bon coup, essayant de me rapeller ou j'avais entendu sa. Sora prit ma guitare dans l'escalier, bien que je pouvais la porter et m'arranger toute seule, je le laissa faire, son sourire me fit sourire aussi et une fois la tête tourner, je laissa un soupire que j'étouffa le plus possible sortir de mes lèvres. Enfin, on arriva devant une porte au 8e étage si j'ai bien compté, il l'ouvrit et je resta un peu en retrait, regardant un peu autour de moi. L'immeuble semblait quelconque, et je ne me m'attendait pas à voir une certaine réplique de mon appartement. Bien qu'il faut que je vous l'avoue, il y a plus de vêtement qui traîne, de cahier de musique et de paquet de clope ainsi que de bouteille en ce qui concerne la cuisine. Quand j'entra je regarda rapidement le salon et la pièce ou je posais les pieds, mes bras dans mon dos. Je fut agréablement surprise de voir le même "état de richesse" que moi pourtant, cela faisait un défault en moins ou une différence en moins. La question qui me vint tout de suite à l'esprit était, quel était la chose qui se frottait contre ma jambre. Je baissa mon regard et tomba sur un chat qu'avait fait fuir Sora. Avec un sourire, je le pris affectueusement dans mes bras, et commença à le grattouiller un peu partout avant de restreindre mon champ d'action là ou j'avais compris qu'il aimait bien. Le chat sauta de lui-même de mes bras quand il fut "vexé" des paroles de son maître, moi, j'en fut amusée et je regarda la boule de poil aller bouder dans son coin tout en gardant un oeil sur mon inconnu.

Quand je releva le regard, une violente rougeur me pris sur les joues, et je leva instinctivement mon écharpe pour m'engouffrer plus de la moitié du visage dedans. Sora était entrain de se déshabiller devant-moi ne se gênant surtout pas si, oui ou non, cela me gênait. Mais au lieu de faire une refléxion, je souris, et laissa mon regard parcourir ce corps d'athlète qu'on m'offrait à la vue. Ma rougeur s'enleva rapidement, et je pus relâcher mon écharpe pour l'enlever de mon cou, révélant le bas de mon visage était était en accord avec le reste de toute façon. Je laissa mon écharpe se retrouver accrocher sur mon étuis de guitare, j'en jouerais plus tard, peut-être.

Avant que Sora n'enlève le pantalon, toujours sous un sourire et une pensée amusée de ma part, il m'expliqua ou se trouvait la 2e salle de bain et tout ce que j'avais besoin, avec un sourire amusée, je cru tout d'abord qu'il me prenait pour quelqu'un qui avait besoin de 3 000 000 de choses pour prendre une simple douche, mais j'haussa les épaules, préférant répliquer un sourire et garder ma réplique rien que pour moi. Avec un regard amical jeté sur la boule de poil que je devais pas trop s'attacher à moi, parce qu'il ne me reverait surement plus jamais ensuite, je me convaincu que je devais répondre à mon hôte qui me permettait de ne pas être tremper.

-Okey ! Bonne douche.

Sur ces paroles que je n'étais même pas sûr que Sora m'avait entendu et me répondrais, je le vit enlever son pantalon et je dus me retenir de rire sur l'action. Vraiment pas pudique, il me rapelle quelqu'un... Sur ces pensées, je revit le comportement qu'avait Kuzuaki quand nous rentions fatigué de nos écoles respective, il faisait pareil, dés un pied passer dans l'appartement, porte fermer ou non, il enlevait tout et jeter sa dans la chambre pour aller prendre une douche, laissant la porte ouvert ou cas ou je voulais venir. C'était un comportement qu'y ne me choquait plus, j'avais vécu 2 ans avec Kuzuaki, forcément, j'ai eu le temps de m'habituer. Mais revoir cette habitudes chez quelqu'un, allait me faire doucement rigoler. Enfin, une fois que Sora me laissa avec le chat comme compagnie. J'enleva mes bottes et marcha lentement vers la bai-vitée, regardant en silence l'eau couler, je posa quelques doights sur la paroi de verre, un peu de buée se forma autour de mes doight, et je laissa mon regard d'Emeraude se perdre de nouveau dans mes souvenirs. Aprés cinq bonnes minutes de mélancolie, je pris enfin le choix d'aller me doucher, je suivis donc les indications de Sora et trouva la seconde douche, fermant la porte et ne faisant pas attention au vérou, sachant qu'il était dans une autre douche et qu'il ne viendrait pas.

Je me déshabilla, jetant mes vêtements dans un coin de la pièce et me glissa dans la cabine de douche, laissant la baignoire pour une autre personne que moi. Je suivis les intructions, une nouvelle fois, de mon inconnu pour avoir de l'eau chaud, et laissa l'eau brûlant couler et tremper mon corps entier, je resta un bon moment le visage planté vers le haut, fermant les yeux et savourant juste la sensation de l'eau ruisseler sur mon corps. Je sortis un bras de la douche, attrapa le premier savon et le premier shampoing qu'il eu à porté et me lava rapidement avant de laisser de nouveau l'eau chaude me rinçer. Je sortis dégoulinante sur le tapis de bain de la douche, attrapant deux serviettes, attachant une autour de mon corps et avec l'autre je me mis à sécher mes cheveux. Une fois ma peau sécher, je me rhabilla et trouva une brosse pour brosser et refaire une coiffure potable pour mes cheveux. Une fois rhabiller, je mis les serviette sur le séchoir et sortis de la salle de bain sentant bon une odeur fruitée, je n'ai pas bien regarder les savons de toute façon du moment que sa sens bon sa me va !

Je retourna dans le salon, laissa mon écharpe ou elle était et jeta un coup d'oeil sur le chat qui revient à la charge quémander quelques câlins que je lui offris. Je vit la tête brune de Sora dépasser du canapé vert pomme et laissa le silence s'installer, j'étais venu attendre que la pluie cesse, et j'attendais que la pluie cesse pour rentrer. Je laissa le chat grimper sur mes épaules, j'adore ces boules de poils, et je m'approcha sans bruit du canapé, me mettant sur le côté et caressa d'un main la tête du chat qui skattait mes épaules.

-Merci pour la douche et l'hébergement.

Quelques paroles accompagner d'un sourire, pendant que je sentais le chat quitter mes épaules pour rejoindre son maître sur le canapé. Je le regarda avec un sourire, j'adorais donc vraiment ces bêtes là. Aprés tout, Kuzuaki aimait bien aussi les récupérer. Je soupira sur la pensée de Kuzuaki qui me ramena a ce qui s'est passé dans le cimetière... Sans trop le contrôler, mon poing droit se serra instinctivement avant que je comprenne ou j'avais entendu parler d'un certai Kobuchi. Mais oui ! C'était un professeur du lieu ou je travaillait, une table d'élève redoutait même ces cours, sur ces pensée, je ne pus retenir un ricanement. Avant de remettre mes bras dérrière mon dos.

-Vous avez une sacrée réputation Kobuchi, mes élèves parlent souvent de vous.

Ne sachant pas trop comment l'apeller, j'ai préférer employer son nom de famille, prendre son prénom aurait pu paraître un peu trop familier. Un sourire se dessina sur mes lèvres avant de chercher à me rapeller du pourquoi une table d'élève en avaient parlé, maintenant que j'y pense, ce n'était pas la première fois que je surprenait un ou plusieurs élève à parler de mon inconnu. Et la réputation qu'il avait n'était pas toujours plaisante. Mais je préfère faire mon avis, et je pense que mon collègue sur le canapé doit faire trop peur au élève qu'il n'y est vraiment. Puis je ne doutais pas qu'il est déjà entendu parler de moi, avec mon incartade avec un surveillant et un élève asser violent... Certain élève me voyait plutôt comme une prof étrange mais sympa et d'autre comme quelqu'un à pas faire chier, ou encore préférait m'insulter. Mais je m'en fichais, le regard des autres n'est jamais celui qui m'intéresse le plus.

-Tu me fais penser à quelqu'un.

Mes mots avait traversé ma bouche rapidement sans que je les maîtrises, j'avais regardé la scène en écarquillant les yeux, d'abord amuser de voir le chat se retourner contre son maître avant de m'inquiéter un tantinet de sa santer quand celui-ci laissa du sang couler de sa bouche et de sa main. Je n'étais pas habitué au sang, et une nausée me prit rapidement, dans une grimace, je la retiens autant que je peut pour ne pas aller vomir. Je le regardais avec un air d'incompréhension, quand enfin cela semble se calmer, je soupire, on aurait dit les crises d'épilepsie asser spécial de Kuzuaki. Mais lui, ce n'était pas avec des cigarettes-calmant qu'il se calmait malheureusement. Je secoua rapidement la tête pour plus y penser, en entendant les paroles de Sora, je soupira de nouveau, haussant les épaules. Il était chez lui et il m'hébergeait bien gentiment déjà. Je n'allais pas en plus râlé et le prendre au dépourvue. Je passa sur le canapé et m'installa, sentant les pattes du chats s'installer sur mes genoux, je pose une main sur son pelage doux et me mets à le carresser machinalement, la tête baisser, mimant de regarder cette boule de poil qui se tordait pour avoir des gratouilles là ou cela l'arrangeait. Je soupira de nouveau, écoutant ses paroles d'une oreille attentive même si j'en donne pas l'air, je rejette ma tête en arrière, regarde le plafond blanc... D'un côté, je ne savais pas trop comment lui dire que ce n'était pas la première fois que j'assistais à ce genre de scène... Mais généralement, je tombais dans les pommes juste aprés et me réveillait au côté d'une personne bien précise le lendemain. Enfin...

-Ce n'est pas grave Sora, tu es chez toi nan ?

J'accompagna ses paroles d'un demi-sourire rapide. Je tourna le regard vers lui, avant de remettre ma tête droite et de laisser mes cheveux passe sur mon visage, je soupira et regarda le chat se mettre en boule et ronronner sur mes genoux. Sora avait raison, en sentant la même odeur que lui le chat n'allait plus me quitter, et j'avais une preuve en temps réelle. J'enleva doucement ma main de son pelage et le laissa skatter mes genous sans broncher. Aprés tout, si je pouvais rendre utile à une pauvre petite créature. Je m'étira les bras avant de les laisser glisser le long de mon corp, une de mes mains s'attarda sur une mèche de cheveux qui retombait devant mon épaule, laissant mes cheveux propre et respirant une odeur fruitée glissé entre mes doights et s'enrouler autour de ceux-ci. Je jète un regard dehors, voyant une éclaircis mais la pluie toujours tomber à grosse goutte, je me demande combien de temmps je vais être coincer. Bien que cela ne me dérange pas. J'ai un nouveau copain. Mon regard tombe inconsciament sur le chat qui dresse une oreille vers moi. Et une personne à qui parler, mes émeraude se lève pour rencontrer le regard de Sora. Je regarde avec plus d'insistance ces yeux, remarquant finalement ce pentacle sous son oeil. Je détourne le regard juste aprés m'être aperçus que cela pouvait sembler déplaçer. Je fus piqué au vif dans ma curiositée, bien que je respectais l'intimité de certaine personne... Qu'elle était ce symbole ? Qu'est-ce qui provoqué sa démence ? J'avais déjà une liste de question dans ma tête que je n'osais pas posé, me répétant sans cesse que c'était déplacer. Je ferme mes yeux quelques instants, respirant l'odeur de Sora à côté de moi et la mienne qui se différencie de d'habitude. Je préfère les rouvrir et secouer légèrement la tête, essayant de trouver un truc à dire, ou à faire. Quand il me dit qu'il devait être la pire des horreurs que j'ai jamais vu, en y reprensant à ses paroles, je ricana doucement, laissant le chat dresser une oreille au son de ma voie. Oui, j'avais vu pire, et même si je voie pire un jour, pour moi, ce sera toujours la pire des horreurs que je connaîtrais. Avec une voie de quelqu'un en bonne humeur, que j'employais asser souvent vu que du moment que j'avais des clopes et ma guitare cela allait. Ma guitare ne me quittait jamais, quand à mes cigarettes, il me reste encore 2 paquets sous mon lit. Je cache mes paquets sous mon lit, une habitude que j'ai prise quand Kuzuaki était encore avec moi, il n'aimait pas que je fume et certains soir j'étais prise d'insomnie, alors pour me calmer et quand il dormait, je prenait un paquet sous le lit et j'en grillais une. L'odeur ne l'a jamais réveillé.

-La pire des horreurs, je l'ai vu dans sa tombe un peu plus tôt ce matin.

Je ricana sur mes paroles, oui en y repensant c'était vrai, cette ordure là dépasserait toujours tout le monde au concour des horreurs. Et puis, j'avais mes raisons de dire cela. Mon propre frère avait fait en sorte de me prendre au meilleur des moments ce que j'avais de plus chère, parce que j'était née. Cela me ramenait toujours à pourquoi il avait fait sa. Notre mère, d'apres notre père, n'était pas si spécialement gentille, c'était une ninja mais rien d'autre. Ma famille se compose de deux branches, une des artistes que je continue, celle de mon père notamment, et l'autre ninja, que mon frère à arrêter et plonger dans la fin en mourrant. Mais cela ne me fit ni chaud, ni froid. La pensée qu'une partie de la famille ne revivrais jamais ne fut et ne restera qu'une pensée dans mon esprit, rien de plus. Au final, je crois bien que j'ai vu des horreurs, oui, mais je ne les ai jamais approché. Il a toujours une, ou plusieurs, exeption à la règle. Mon regard se tourna sur Sora, j'eu un sourire au coin. J'essayais de savoir si il pleuvait toujours, je ne voulais pas déranger et même si le chat semble apprécié la confortabilité de mes genoux, je ne veux pas non plus m'imposer à mon collégue. Enfin, dans un petit soupire, je me résigna a essayé d'entendre la pluie, j'avais autre chose à entendre que sa.

Je continuais de regarder son visage, ce pentacle m'attirait, je ne savais pas pourquoi, mais je ne le sentais pas comme un tatouage normal. Aprés tout, sa aurait put l'être. Quand j'entendis mon collègues m'expliquer ce que c'était et pourquoi il était là ainsi que ses conséquences, je faillis rougir et m'enfoncer dans mon écharpe jusqu'a nez. Mais je n'avais pas mon écharpe et je me contrôla un minimum. Il a vraiment des fois ou l'ont me crame facilement. Finalement, lorsque le chat de Sora sauta de mes genous pour aller manger, selon moi, je put me lever en silence, laissant un blanc aprés ses paroles et aller vers mon étuis à guitare, je m'agenouilla, fouilla dans la poche et sortit mon paquet de clope. J'en tira une et la coinça entre mes dents, je l'alluma et tomba sur les clopes-calmant de sora. Je pris le paquet qui traînait, je me mis dérrière le canapé et laissais mes fesses se mettre conte. Je lançais le paquet sur les genous de Sora avec mon briquet. Je tirais sur ma cigarette avant de la mettre entre mes doights, je relevais la tête vers le plafons et laissa la fumée s'échapper entre mes lèvres doucement avant de la presser et de la laisser s'écouler dans l'air de l'appartement qu'appartenait à celui qui occupait le canapé vert pomme. Je jeta un oeil vers la baie-vitrée, il pleuvait encore. Mon regard émeraude s'attarda sur la montre de Sora que je voyais encore et je lis l'heure, 8h45, déjà une heure que j'étais en sa compagnie. Je soupira avant de remettre ma cigarette entre mes deux, je laissa mon bras droit rigide et dirigé vers le sol tandis que le gauche le ramenait vers le centre de mon corps en le tenant par le coude. Mes yeux était rivée vers le plafond. Je tirais une nouvelle fois sur ma cigarette avant de rejetter la fumée par le nez. Réfléchissant à ce que je pouvais répondre... Quand je trouva enfin quelque chose.

-Tellement de mort. Ce n'est pas les autres qui souffre le plus, c'est toi Sora. Pour un assasin, je te trouve bien humain. Tu contemple dans la mort et vois en elle une amie, une amante comme une ennemie. Tu te demandes pourquoi tu restes en vie alors que tes mains sont salies par le sang des autres. Tu n'appréhende pas la mort comme 99% des autres. Aprés tout, tu l'aimes. C'est ce qui te fais vibrer. Tu te réfugies dans ce pouvoir pour oublier "l'ordure" que tu es.

Je me trouvais plutôt raisonnée sur ce coup, je regarda toujours le plafond, reprenant ma cigarette entre mes doights de ma main droite tout en prenant une longue taffe. Je me remit à contempler le plafond, retournant mes mots dans mon esprit. Il se réfugiait dans la mort pour oublier, comme moi et la musique de ma guitare. Mes yeux se baissèrent jusqu'a mon étuis de guitare. Là, je le contempla une nouvelle fois, devinant ma Byett dans son étuis entrain de reposer tranquillement, ses cordes froides, son bois froids et attendant que je m'en serve, que je gratte ses cordes pour produire un son, un bruit. Pour les cendres de ma cigarette, j'avais repérer un cendrier sur une table pas loin de moi, le bras tendu et quand je me penchais légèrement je pouvais laisser les cendres tomber dans le cendrier. Mon regard perdu toute la vie qui me possédais. Je laissais de nouveau le silence s'installer entre nous. Le bruit de l'eau qui tape contre les vitres de l'appartement de Sora le coupa soudainement, je remit la cigarette entre mes dents et laissa entrevoir un "Chier" quand je vis l'eau qui coulait de plus en plus. Un mot souffler et gromeler entre mes dents. Je tournais toujours le dos à mon collègues, le bas du dos appuyé contre le dossier de son canapé un peu à sa droite. J'avais la tête de nouveau en arrière, je me demandais si mon analyse du comportement de Sora était bonne, je n'étais pas proféssionel dedans, j'avais commencé à analyser les comportements des gens avec le meurtre de Kuzuaki par mon frère, je voulais le comprendre, savoir pourquoi.

D'un bref mouvement instinctif, mon tatouage dans mon cou me fit mal, je laissa ma main gauche aller masser doucement ma peau marquer d'un symbole tribal noir. Ce tatouage... C'était une promesse... Je soupira lentement et longuement, laissant ma main retomber le long de mon corps, dans le vide, mes doights hertant le canapé vert pomme au moment ou un éclair déchira le ciel. Je fus surprise et fis un petit sursaut, dirigeant mon regards vers la baie-vitrée... Soupirant.

-Je crois que tu vas devoir me supporter un peu plus longtemps... Sa te dérange pas ?

Le début de ma phrase était dis avec humour, je lui souris, ma cigarette bientôt finis coincer entre deux dents. Alors que le reste était plutôt sincère, si je le dérangeais, je pouvais toujours aller me réfugier dans un bar ou un café pour attendre que sa passe ou devoir rentrer chez moi... Je laissa mon regard scruter de nouveau le visage de mon inconnu dont j'avais fait la connaissance ce matin, je n'avais pas pris le temps de regarder de plus prés son visage fin d'homme. Non, je n'avais jamais pris le temps de regarder d'autre homme que mes potes d'enfances qui vivaient à Kiri avec leurs copines et prenant de temps en temps de mes nouvelles en m'envoyant une ou deux lettre. Auquel je répondais trois ou quatre jour aprés. Mon père venait me voir en Janvier, il restait deux semaines et aprés repartait pour une tournée, il me déposait un peu d'argent, même si je me débrouillais et que je pouvais toujours chercher un groupe pour jouer de la guitare avec eux. Je secouais la tête enlevant de mon esprit ses pensées qui m'emmenait bien loin. Restant là, comme une cruche, à regarder le visage de Sora, je détourna rapidement le regard, puis la tête, écrasant ma clope dans le cendrier avant de croiser les bras et d'attendre sa réponse.

Je ne sais pas pourquoi, l'odeur de son calmant que fumait à une vitesse folle Sora me fit décontracter, j'écouta ses paroles avec un certain intéressement, je ferma mes yeux, me regardais, me contemplais, et retrouva en moi cette enfant dont on a brisé l'âme dés sa naissance. En lui disant séchement qu'elle était née d'un cadavre, d'un cadavre humain qui avait donné sa vie pour moi. Lentement, je tourna mon regard vers Sora, je le regarda, et je ne sais pas ce qui me pris, je souris de manière amical, et je me mis à raconter à voie haute ce que j'avais sur le coeur sur le moment.

-La mort ma meutris en ce qui me concerne, je la hais, je la déteste de toute l'âme et la volontée que je peut avoir. Je me reclue dans une musique qui m'a bercé depuis que je suis née des entrailles d'un cadavre. Je suis le fruit d'une Eve qui a tout perdu en me mettant au monde. Je suis une fille "Maudite", la mort est ma seule mère et mon père n'a jamais accepté sa. Mon nom vient d'une chanson qui raconte le suicide et la perte de vie d'une personne, la perte de la raison, la descente en enfer et enfin, la libération. Je me suis noyé dans une utopie en rencontrant une personne, je crus vraiment qu'il pouvait guérir mon âme...

Un bruit assourdissant me coupa, j'en profita pour en sortir une deuxième cigarette, je piqua le briquet qui était sur le canapé d'un mouvement avant de l'allumer, je tira longuement sur elle avant de laisser la fumée s'échapper de mon corps, la laissant faire. Mes yeux émeraudes se perdirent dans mes souvenirs, j'ouvrit les paupières et je sentit comme une tristesse m'envenimer, celle-là, je l'a connais depuis longtemps. Rapidement, je mit une mains sur mon visage, cachant mon oeil... Cette malformation de ma pupille... Cette tache de naissance... Me rapellait tant de chose, cette oeil était presque aveugle, aveugle de la vie, cette oeil avait trop vu de chose horrible, c'était surement pour sa que je le cachais. Je laissa ma main retomber, comme une main morte. Et d'une voie monotonne, mélancolique, plongée dans des souvenirs, je repris.

-Mon frère m'a tout enlevé, du jour au lendemain, en ce jour ou je venais d'avoir vingt ans... Il m'a pris la seule raison que j'avais de sourire. De ne plus être dépendante de ma guitare et de ma musique ainsi que de la cigarette, de l'alcool et de bien d'autre chose. J'ai plongé dans une chute interminable, mais nous sommes différente, je déteste la mort, la vue du sang me donne la nausée et la douleur je ne l'apprécie qu'en chanson. Alors tu comprends, ma vengeance est futile comparée à ton cas. Du moment que tu l'as tué, du moment qu'il a souffert autant que moi en 5 ans.

Je tira une nouvelle taffe de ma cigarette, laissant la fumée s'échapper de nouveau entre mes lèvres entre-ouverte. Je ne sais pas pourquoi je racontais tout sa, peut-être pour m'enlever ce poid de mon coeur, Sora devait s'en foutre. Mais qu'importe, je voulais juste parler, même à un mur, je m'en fichais, du moment que je parlais, du moment que j'oubliais.

-Quand l'as-tu executé ?

Cette parole, fut prononcé dans le vide, ma voie redevenait froide, mélancolique, floue. Comme ce matin, l'envie de jouer me repris violament, je termina ma cigarette et je me dis que je devais arrêter pour aujourd'hui, ou du moins pour ce matin. Rapidement je jeta un regard à Sora avant de soupirer et de fixer le mur en face de moi. J'avais un regard vide, vague, on ne pouvait plus savoir ou j'étais, dans mon esprit, présente, ou autre part. Je me leva, décollant le bas de mon dos du dossier du canapé. Je croisa mes bras, me tourna vers Sora et chercha son regard. Mon visage n'exprimait aucune émotion, comme d'habitude. Je voulais savoir, je voulais savoir quand était-il mort, comment, je voulais savoir juste comment mon frère avait terminé, pour ne pas faire de même. La pluie doubla, et je fut, dans un sens, soulager de ne pas devoir aller sous cette pluie battante qui devait être glaçiale. Je ne voulais pas sentir le froid s'emparer de mon âme et de mon corps, je savais que j'allais craqué seule, je savais que j'allais pleurer et la compagnie de sora m'obligea à me retenir. Ce qui n'était pas plus mal...

Sora, d'un coup, regarda Zest avec des yeux vides, mais une expression apeurée.Du jour au lendemain....

C'est la meilleure expression de l'histoire de Sora.
En effet, du jour au lendemain, il avait perdu sa mère, sa sœur son père et sa maison...Il avait perdu son humanité, sa sensibilité, sa vie....Ce jour là, Sora avait tout perdu, et c'est la seule chose qui lui fait peur.Tout perde d'un coup.Que le ciel lui tombe sur la tête, que son monde s'effondre sur lui-même, noyé dans une utopie qui se fait déchirer par les aléas de la vie...

Le jeune homme baissa le regard.Il repensait à la malédiction de sa mère...Il avait été maudit par le sang de sa mère alors qu'elle allait mourir.Sora n'était qu'un messager de la haine de sa famille envers le reste du monde...Il était l'incarnation de la haine qu'un humain peut éprouver envers un autre, il est la preuve que la solitude est facile à créer...

Sora, tremblant, prit une cigarette, sortit son briquet en argent de sa poche et fuma sa clope.D'un coup, il s'arrêta de trembler, les yeux rivés vers la moquette.

"....C'était un ninja très fort, un assassin de Konoha.Il était très bon, et exécutait ses missions en ne laissant aucune preuve.Mais, c'était un mercenaire.Pour deux assassinats qui renvoyaient à un conflit, il était du côté de celui qui payait le plus cher.Mais un jour,il agit par vengeance, et brisa la charte d'honneur.Il avait juré de ne pas tuer sans en avoir l'ordre.Il avait égorgé un jeune homme dont, à la fin, la tête ne pendait plus que par la colonne vertébrale.Lorsque je l'ai retrouvé, dans la forêt de Konoha, j'ai tenté de comprendre.Apparemment, il se vengeait.Il adorait sa mère, et on la lui avait retirée...Mais le plus étonnant, c'est qu'en mourant, ton frère souriait.Il disait qu'il allait rejoindre quelqu'un.je l'ai tué il y a environ un mois.Après avoir décidé qu'il devait être enterré là où son serment avait été fait,on l'a fourré sous un mètre de terre, à Konoha."

Sora ne réagit pas.Tirant sur sa cigarette, il laissa les cendres tomber au creux de sa main et les déposa dans le cendrier.Sora écrasa sa cigarette.Il réfléchit.Après quelques temps, il déboutonna sa chemise, releva sa côte de mailles.Sur son dos, une large cicatrice profonde.Elle était très profonde, et était clairement une trace de lacération.Il y en avait des plus petites et plus profondes de chaque côté.La plus grande, n'était profonde qu'en apparence.En effet, elle n'était pas si profonde, mais saignait encore un petit peu.

"Il utilisait un gantelet muni de griffes, et sa haine s'est gravée sur mon dos.Celle du milieu saigne de temps en temps, mais rien de méchant."

Sora reboutonna sa chemise et se leva.Soudain, il tomba lourdement...sur Zest!Il eut juste assez de force pour se retourner et tomber sur le dos, tâchant ainsi -encore!- sa superbe moquette.En fait,la plaie s'était réouverte lorsqu'il a remis la chemise, et elle s'était réouverte sur presque tout son long.Sora avait un oeil crispé par la douleur.Pendant ce temps, la trace de son sang s'étalait sur la moquette bleue...

Le jeune homme suait, et émis un gémissement de douleur, bref et piquant.Laissant tomber sa tête sur le sol, il haletait.Sora était collé à Zest, mais ça, aux yeux du prof, c'était un détail.heureusement, il n'avait tâché que la moquette.La tâche arrêta de se répandre.Finalement, elle était très petite.La moquette ne s'imprégna pas du sang de Sora, car sa chemise le fit à sa place.Ainsi, à la place de la grosse flaque rouge, on voyait un petit point rougeâtre et terne...

"Rien de cassé?"

Dans la conjoncture actuelle, ce n'était pas à lui de poser la question, mais bon!Sora est comme ça, altruiste jusqu'à la moelle.

Je fut pris de léger tremblement en entendant Sora me raconter la mort de mon frère, il était mort il y a un mois... Un moi de cela. Un mois... Je posais ma main sur ma bouche, tournant de nouveau le dos à mon collègue, les larmes couleaient doucement, comme si cette tristesse n'était pas voulu, je me mordait la lèvre inférieur. Aprés un petit moment, je séchais ses pseudo larme et essaya de prendre une voie des plus naturelle possible, ne pas trahir mon excés de sentiment, ne pas me trahir, ne pas dire... Ne pas regretter... Mais quand je sus que mon frère était devenu, quand je sut pourquoi il était mort, quand je sut qu'il n'avait pas pleuré, qu'il n'avait rien regretté... Juste la mort de sa mère, juste elle. Le visage de Kuzuaki souriant me revient violament, il était mort pour rien, par ma faute, par ma naissance. A ce moment, je me hais profondément, comme à chaque fois avant que j'aille jouer, que j'aille fumer ou ouvrir une bouteille de Whisky glaçée. Je tourna légèrement la tête de côté... Ne cherchant pourtant pas à voir le regard de Sora.

-Cet homme... C'est Kuzuaki Nibushi de Kiri.

Cela m'arracha un peu la gorge de prononcer son prénom, le prénom de celui qui me berçait quand je pleurais, celui qui remplaçais toute mes drogues à une époque. Cette fois, j'apprenais que mon frère l'avait tué, et n'avait rien regretté, rien envers sa petite soeur qui n'y était pour rien dans l'assasinat de sa mère. Car oui, je me considère comme une assasine, j'ai tué quelqu'un, par ma simple naissance, mais j'ai tué quelqu'un. Je referma un peu brutalement une main sur mon bras, re-croisant mes bras pour les occupés. Je me retourna pour voir Sora déboutonner sa chemise et me montrer les cicatrices qu'avait laissé mon frère, sur le coup, je sentis les larmes remonter, mais les retenue, je secoua la tête avant d'ouvrir d'énorme yeux, voyant Sora tomber comme une masse sur moi. Je n'eut pas le temps de m'écarter ou de faire quoique ce soit, je me retrouva par terre, avec Sora sur moi, une rougeur me prit rapidement avant que je sente le poid de l'homme sur moi rouler sur le côté, je me releva et le regarda. Avant de fermer les yeux et de détourner le regard... Je sentis une odeur byzzard, du sang, comme tout à l'heure, Sora saignait ? J'ouvrit des yeux énormes, je ne comprenais plus vraiment quelque chose à ce qui se passais. Mais bon, quand mon regard se remit sur Sora, je le vit étouffer un gémissement de douleur... Je ne sais pas ce qui m'a pris ensuite... Sans doute un élan de compassion. Je releva Sora, le pris dans mes bras et resta ainsi... Voulant m'excuser pour mon frère, pour ses coups, pour ses cicatrices. Je regardais autre part, mon regard plongée dans le vague.

-Désolée, sans moi, tu n'aurais pas ces cicatrices...

Sans moi, ma mère ne serait pas morte, sans moi rien de tout cela serait arrivé, mon frère serait encore en vie, il aurait une femme, des enfants. Sur ses pensées, je ressera mon étreinte instinctivement... J'avais besoin d'un contact humain, rien de plus, j'étais dans le dos de Sora, le laissant s'apuyer sur moi... Je sentais son odeur, mais je n'y faisais pas très attention. J'étais juste entrain de regretter ma venue au monde. Sans moi.... Kuzuaki serait encore en vie. Cette phrase commençait à se répéter sans fin dans ma tête, elle me brisait doucement... Sans moi, il serait en vie.

Ma main se referma sur la chemise de Sora, je laissa ma tête contre lui, je pleurais, de chaudes larmes qui ruisselaient lentement sur mes joues, je pleurais, je me laissais aller, entrain de tremper la chemise de Sora qui me prenait dans ses bras. Je laissais passer mes peines, mes joies, mes tristesses, mes remords et tout le reste sortir de moi par mes larmes. je me laissais aller complétement, je laisais juste mon esprit se vider de toute les choses qui l'occupait. Quand j'eu finis, je resta là, dans les bras de Sora, je ne voulais pas bouger, mes yeux fixant le bleu de sa chemise qui commençait à devenir rosée, je voyais sa peau en-dessous. Je soupira, laissant mon souffle chaud se perdre sur le tissu mouillé que portait celui qui m'avait dans ses bras. Je sentis les lèvres de Sora m'embrasser le front, essayait-il de me réconforter ? Je crois, je pense, et j'en suis sûr. Avais-je était pitoyable ? Avait-il de la pitié ? Ou voulait-il tout simplement consoler une pauvre Guitariste qui avait perdu ses repères ? Ou... Agissait-il sans s'en rendre compte ? Le regard vide, je me posais des questions, je leva enfin mon regard émeraude, croisant le regard de Sora, il avait un sourire, un sourire sincère, des traces de larmes sur les joues. Je croyais qu'il ne voulait pas pleurer ? L'avais-je... Fais pleurer ? Je me mordis la lèvre inférieur, me posant trop de question, j'avais honte de moi en ce moment. Mais qu'importe... J'allais mieux, et je sentais comme un étrange bien-être me prendre doucement au fond de moi... Etais-je bien dans ses bras ? Ceux de Sora, un inconnu que j'aurais du juste croisé dans les couloirs de l'école ou je travaillais ? Peut-être, peut-être pas et c'était juste un besoin d'avoir un contact humain, juste me blottir contre quelqu'un. J'étais chamboulé, j'avais perdu un peu mes repères avec la vision de mon frère mort, entrain de souffrir, mais sourire malgrés tout, ne regrettant rien, ne souriant juste, heureux de mourir. Je serra les dents, serra mon poing qui se referma de nouveau sur la chemise de Sora. Je me sentais pitoyable, pathétique de pleurer ainsi... Juste pour quelques mots, quelques phrases...

-Désolée... Désolée je voulais pas te faire pleurer...

Je n'étais qu'une idiote, je ne pouvais que dire sa, que prononcer ces mots... Les paroles de Sora me revinrent... Kuzuaki ? Sans moi ? Une vie fade ? Non, il n'était pas du genre à laisser la vie prendre le dessus... Sans moi, que serait-il devenue ? Cette question torpilla mes mauvaises pensées, me demandant si je ne l'avais pas amené à jouer dans son groupe avec qui il avait eu un succés à Kiri. Peut-être que je lui avais été utile, je l'avais sortit de l'alcoolisme... En me plongeant dans les cigarettes. Ma main effleura rapidement mon cou, ce tatouage... C'était une promesse... Kuzuaki m'avait demandé de promettre de continuer à vivre... Sans lui. J'eu rapidement l'impression qu'il savait qu'il allait mourrir... Mais non, qu'est-ce que je raconte ?

L'odeur de Sora m'apaisa, cette odeur fruitée apaisante et avec une arrière odeur suave, cette odeur d'homme. Je l'avais oublié avec le temps... J'avais oublié de prendre le temps d'apprécier certaines odeurs. Je ferma mes yeux, laissant le silence s'installer, n'osant pas défaire l'étreinte de Sora, je n'osait plus bouger, juste me décontracter, laisser le calme rentrer de nouveau en moi. Une main alla dans le dos de saura, je sentis quelques choses d'humide... J'y jeta un oeil en rapprochant ma main, et vit sur mes doights un peu de sang encore pas sec. J'ouvris de grands yeux avant de, doucement, m'enlever des bras du professeur Kobuchi. J'alla dans la salle de bain, prenant une serviette propre, je la gorga d'eau, je fouilla rapidement, trouva des bandages et je pris une bassine d'eau pour nettoyer la plaie. Je reviens avec mon attirail, laissant la serviette tremper dans l'eau. J'alla vers Sora, évitant son regard avant de lui demander d'enlever sa chemise, je voulais bander cette blessure. Cette blessure que mon frère avait fait, je me sentais obligé de la soigner, pas obliger... C'était un devoir pour moi de soigner cette plaie. Une fois que Sora enleva sa chemise, je pris la serviette gorgée d'eau, l'essora avant d'essuyer le sang laissant l'eau couler sur la peau légèrement mat de mon collègue. Je me pris à laisser quelques doights caresser cette peau étrangement douce... Je secoua la tête, je regarda la blessure avant de la bander correctement, un bandage serrer, pour plus qu'elle ne s'ouvre et qu'elle cicatrice d'elle-même. Je regarda les autres, admirant avec une certaines pointes d'incompréhension les autres cicatrices. Est-ce sa le corps d'un tueur ? D'un assasin ? Je n'imaginais pas mon frère portant autant de blessure... De plaie, de cicatrice... Je torpilla mon frère de mon esprit et pris la chemise de Sora pour aller la mettre au salle, je rangea ce que j'avais sortis. Vidant l'eau légèrement rougeâtre par le sang. Je me regarda un moment dans la glace, et vit une tache de sang au niveau de ma poitrine, je soupira, me passant de l'eau sur le visage. Une eau froide qui me fit du bien, effaçant mes mauvaises pensées comme si on les gommait de mon esprit. Je passa dans la chambre de Sora et lui envoya dans les mains une chemise propre. Moi ? J'avais piqué une chemise de Sora, sans trop lui demandé son avis mais bon. Le Blanc était légèrement transparent et on devinait la présence de mon soutien-gorge ainsi que sa couleur, ses motifs. J'avais replié les manches de la chemise jusqu'a mes coudes. Elle était un peu grande pour moi, mais j'en avais rien à faire. J'avais les bras croisé, adossé dans l'encadrement d'une porte, regardant Sora avec un sourire.

-Je t'en ai pris une, sa te dérange pas ?

Je lui souris de plus belle, avant de m'approcher de lui, j'avais les idées clair, pleurer m'avait fait du bien tout de même, je m'agenouilla, et lui rendis son baiser sur le front. Je le regarda un instant, avant de voir une éclaircis dehors. J'allais devoir y aller... A contre-coeur, je dois l'avouer. J'aimais bien la compagnie de Sora au final. Il était... Spécial et cela me plaisait, quelqu'un hors du commun qui semblait avoir besoin de quelque chose pour se réconforter lui aussi... Je me releva, regarda mon écharpe et mon étuis de Guitare...

J'haussais les épaules quand Sora me conseilla d'en prendre une noire. Autant faire regretter à tout ces mâles en rut qui voulait une femme à sauter avec un bon coup de botte dans leur fond de pantalon dresser que de mettre une chemise noir. Quelques parts, je m'en fichais, je savais me défendre, j'avais appris avec le temps. Je savais qu'un homme aurait toujours plus de force que moi, le Taï chi repose sur le transfert d'énergie dans le corps, cet art peut retourner la force contre son adversaire. J'avais pris une ou deux années de cet art, quatre fois par semaine des cours de trois heures d'afffilée. Maintenant, je savais me défendre contre un homme, quelque soit sa force. Et cela m'avait servis plus d'une fois, si je laissais mon corps à ceux que je désirais et que personne d'autre n'y avait touché, ce n'était pas parce que j'ai rencontré que des Gentlemans. Des gros cons qui ne pensaient qu'avec leurs pantalons, j'en ai croisé énormément, tous ce sont retrouvé plier en deux, tenant leurs couilles dans un états pitoyables. Sa me plaisait de voir ces cons à mes pieds, j'avais toujours un étrange sourire de victoire sur les lèvres à ce moment là. Toujours...

Je reviens à la réalitée en quelques instants, jetant un regard sur Sora, avant de me diriger vers mon étuis de guitare et mon écharpe. Je la fis glisser entre mes doights, l'enroulant trois fois autour de mon cou avant de laisser les deux pans asser long pendre dans le vide. Je mis le bas de mon visage dedans, soufflant doucement pour me créer un point de chaleur avant de mettre la bandoulière de mon sac sur mon épaule. Je laissa mon regard émeraude fixer je ne sais quoi. Et ma voie fut de nouveau audible.

-Merci pour m'avoir évité d'être tremper.

Je pris la poignée de la porte de l'appartement de Sora, et sortit. Je la referma dérrière moi, je marcha au bout du couloir, pris les escaliers et descendit lentement les marches des 8 étages que j'avais monté il y a plus d'une heure. Une fois dehors, je leva les yeux vers le ciel, il y avait une grosse éclaircie, les nuages se dispersait dans le ciel, laissant le soleil rayonnait et sécher la pluie qui trempait la terre et les rues. Je marcha, une main sur la bandouilière de mon étuis de guitare, l'autre qui suivait les mouvements de ma marche. Je croisa quelques personnes qui sortait leur nez de leurs maisons aprés la pluie, certains me regardèrent passer avec insistance, essayant de voir un peu plus que des traits de couleur flou au niveau de ma poitrine. Je leurs accorda aucun regard, je marchais, le regard dans le vide.

Une main glissa dans la poche de l'étuis de ma Guitare, je sortis mon paquet de clope, mon briquet et je m'en alluma une. Tirant une longue taffe, rejetant la fumée peu aprés comme une locomotive à vapeur. La fumée se dispersa dans l'air, je regarda faire. Je pensais que, peut-être, un jour, je devrais aussi disparaître comme cette fumée, me disperser et aller retrouver Kuzuaki là ou il était. Dans un soupire, je rangea mon paquet de clope. Avant de voir un groupe d'étudiant qui semblait intéresser par mes jambes. Malgrés qu'il me fasse chier et me siffla allégrement. Je ne perdis pas mon sang froid. Ce ne fut que lorsque l'un d'entre eux posa une main sur mes fesses et chercher à la glisser autre part que je me retourna, envoyant mon genou dans son entre-jambe qui devait déjà être à l'étroit dans son pantalon. L'étudiant me regarda, se pliant en deux de douleur, étant à mes pieds. Je lui accorda un regard de haut, avant de continuer mon chemin, soufflant la fumée de ma cigarette et laissant l'étudiant m'insulter de tout les noms qu'il trouvait. Je m'en fichais, et un sourire plaisant s'inscrivit sur mon visage. Je m'engagea dans ma rue, rentra dans mon immeuble, monta quatre à quatre les cinq étages avant d'ouvrir la porte de mon chez moi, déposant ma Byett dans un coin, me jetant sur mon canapé. Je mis mes mains dérrière ma tête, et ferma mes yeux, qu'on est bien chez soi pensais-je... Avant de somnoler doucement. Dans mon pseudo-sommeil, je repensait aux cris de colère de l'étudiant qui devait souffrir énormément. Je n'y étais pas aller de main-mort c'est vrai. Heureusement que les autres ne s'y était pas mis. Avec un sourire, laissa une main tomber dans le vide, mes doights effleurant ma moquette épaisse... Mon regard se rouvrit, passant rapidement en revue mon appartement. Mon regarde émeraude fut accroché à l'ancienne guitare de Kuzuaki, une basse magnifique... Je me releva, alla la décrocher de là ou elle était et la pris contre moi, je n'avais jamais osé gratter ces cordes. J'étais resté fidèle à ma Byett. Je laissa mon regard refaire les lignes de l'instrument magnifique, avant de le reposer à sa place, enlevant la poussière et la laissant avec son éclat parfait. Je me retourna, sortit ma guitare et m'installa sur un tabouret, je me mis à jouer, jouer un air comme ce matin, une mélodie qui venait s'inscrire dans mon être instinctivement, avant que je me rende compte que c'était l'air de ma chanson. Je me m'y à chanter les paroles, ma voie était fait pour cette chanson, j'avais tellement travaillé pour la chanter juste. Une fois la chanson terminé, je regarda l'heure et sortit un bol de nouille instantanée, quelque minutes au micro-onde et je me m'y a table, ma sono jouant un solo de basse que je connaissais par coeur, avant de passer sur d'autre musique de groupe que j'aimais bien. Je regarda l'éclarcis par la baie vitrée que je possédais... Le temps semblait plus clément que ce matin.