Les apparences ne font pas tout... [PV Sora] [Terminé]

Je suis idiote de venir dans un lieu pareil. Je ne me souviens même plus pourquoi j'ai accepté d'entrer dans le cimetière. Surement une envie de repenser à pourquoi je m'accroche autant à la vie et que je ne me laisse pas partir tout simplement. Sa doit être sa, ne pas savoir pourquoi je ne me laisse pas emporter. Enfin, je me retrouve dans le cimetière, une cigarette d'allumer entre mes lèvres et mon étuis de guitare à la main. Essayant de me rapeller pourquoi je suis devant les portes du cimetière à une heure aussi... Tôt. Il doit être six heure du matin, moi qui aime dormir, je ne sais vraiment pas pourquoi je ne suis pas rester sagement au lit. Enfin, d'une main je pousse le portai du cimetière pour entrer, le métal refroidis par la nuit me fais frisonner. Je rentre, je regarde d'un oeil sans vie les tombes, laissant mes pieds me guider là ou ils veulent aller. Je tombe sur un emplacement entre deux tombes sans rien, juste de l'herbe verte recouverte de rosée encore fraîche. Je pose mon étuis de ma chère Byett là, avant d'enlever ma veste en cuir pour m'assoir dessus, je regarde le cimetière, sans un bruit. Il n'y a aucun signe de vie. Et je me trouve idiote de me faire la réfléxion, c'est tout à faire normal qu'il n'y est aucun signe de vie dans un cimetière, il est peuplé par les morts. Rapidement, et comme une décharge électrique, une envie folle de jouer me prend, je sors ma guitare de son étuis, et tire les dernières taffe de ma guitare. Je l'écrase une fois terminé sur le sol, et pose ma main sur les cordes de ma byett, elles sont froide, mais cela change rien à mon envie de jouer. Je fais quelques accord, m'assurant que Byett n'est pas désacordé avant de laisser le son résonner dans mon être, sans le savoir, j'interprête une sorte de Requiem, une mélodie triste qui emporte mon coeur et mon esprit dans un état second. Je me retrouve en transe, emporter par ma musique, c'est cet état que j'aime plus que tout. Je joue à en perdre le sens de la vie et à ne plus savoir ou je suis, quand j'arrête enfin, je laisse ma guitare coincer contre moi, je sors mon paquet de cigarette et m'en allume une nouvelle, la savourant doucement et soufflant vers le ciel un nuage de fumée. Je me surprend à vouloir rester dans ce cimetière à jouer toute la journée, j'en souris, avant de remettre ma cigarette entre mes lèvres et de reprendre ma mélodie ou je l'avais arrêter. Des paroles me vient, ou plutôt une chanson que j'écoute, mais je n'ai pas envie de chanter, alors je joue juste, une mélodie qui semble ravir le coeur de chaque habitant des tombes, une mélodie qui fait taire les oiseaux, juste un requiem pour enterrer ma mélancolie soudaine. Bien que c'est normal pour moi d'avoir des moments ou je souhaite juste jouer au calme en fumant une clope.

Une heure, deux heures, ou trois je ne sais pas vraiment combien de temps j'ai joué sans m'arrêter, enchaînant plusieurs son format une mélodie qui me plaisait à l'oreille. Quand j'arrête et quand je pose ma Byett dans son étuis pour le referme, je regarde rapidement ma montre, le soleil s'est correctement lever et ses premiers rayons titille la rosée sur les brins d'herbes ou je suis assise. Je souris, prenant ma cigarette entre mon index et mon majeur, et je souris toute seule, avant d'écraser ma énième clope de la journée et de m'allonger. Je remets mon écharpe sur le bas de mon visage, ferme mes yeux émeraude et cherche le calme continuel. Même si les oiseaux commencent à chanter, je trouve une certaine paix à être ici. Entourer par tant de personne qui ne peuvent plus parler, et qui ne parleront plus jamais.

Je m'étire enfin, aprés quelques bonnes dizaines de minutes passer à rester allonger les yeux fermer, je mets mes mains dérrière ma tête et rouvre doucement mes yeux, laissant mes cheveux dégager mon oeil qui possède une pupille non pas ronde, mais ovale, une fine fente ovale. Cet oeil je ne le montre jamais, ou presque, je n'aime pas quand on le fixe pour savoir si c'est l'effet d'une lentille ou si c'est naturel. Je laisse le calme m'envahir, et malgrés tout, je laisse la beauté du lieu m'envahir aussi. Ne me demandais pas ce qui il y a de beau dans un cimetière ou les tombes sont alignés au millimètre prés, en ce lieu qui respire la mort et la tristesse, je ne pourrais jamais vous répondre. Mais depuis la mort de celui qui m'a fait replongé dans la musique, j'apprécie la compagnie des morts, serais-ce pour essayer de l'approcher ? Je n'en sais rien. Je sais juste que ce lieu me ravis et m'enlève une sorte de poid. La musique, le calme, ma guitare, que demander de plus ?

Rester ainsi toute une journées me plairait. Mais je doute que je puisse le faire, je suis ici toute la matinée parce que mes cours sont que l'aprés-midi. Et j'en suis plutôt ravie. Je peut flemmarder et manger autre part que dans une cantine ou c'est dégeulasse à tout les coups. Je soupire un grand cour, de satisfaction, et j'étire mes jambes avant de me relever lentement, je reste assise, à regarder le cimetière, scrutant les tombes pour essayer de trouver un truc à faire ou une autre poussée d'inspiration pour jouer de la guitare. Une mèche de cheveux retombe naturellement sur mon oeil que je ne veux pas montrer. Et j'attend, j'attend que le temps passe. C'est idiot, je sais, mais je suis comme sa.

J'entend du bruit, mais cela ne m'affole pas, cela doit être les "visiteurs" normal du cimetière, rendant hommage à une personne morte de leur entourage. Cela me fait plutôt chaud au coeur de voir que d'autre personne pense à celle disparut, mais cela me renfrogne dans mon passé et mes douleurs quand je vois quelqu'un pleurer la mort de quelqu'un. Il ne faut pas chercher, je suis trop compliquée. J'écoute les bruits, essayant de deviner, d'imaginer la personne, c'est un petit jeu que j'ai inventé, je m'amuse toute seule. Il faut bien mes remèdes contre la dépression !

Sora marchait, seul.En fait, il n'était pas seul.Il n'était jamais seul.Il marchait lentement, le regard neutre, vide, fixant un horizon qu'il ne voit même pas à travers ces bâtiments et autres foules.Pourquoi était-il sorti?Moi-même ne le sait pas.Peut-être pour aller au seul endroit où il se sent humain...

Bref, Sora marchait.Aujourd'hui, il s'était levé tôt.Très tôt.En fait, il n'avait dormi qu'une heure.De minuit à la première heure du jour, il avait dormi dans les bras de Morphée.Morphée qui s'est laissée arracher tant de gens de ses bras parla mort...Cette déesse était faible.Plus faible encore que l'être humain.Bien qu'immortelle, elle perd toute volonté devant le moindre être.Même lorsqu'elle tente de garder quelqu'un dans ses bras, soit il en sort, soit il meurt.Morphée était vraiment faible...Quoique, peut-être laisse-t-elle les gens sortir de ces bras car elle se fiche de laisser passer quelques personnes comparées aux milliards d'humains existants sur Terre...Hmpf.Sora réfléchissait vraiment sur des choses d'une futilité difficilement imaginable.Le jeune homme était en caleçon, chez lui, stores ouverts.Il sortait de sa douche, le corps ruisselant d'une eau chaude et légère.sa serviette de bain sur la tête, il alla ouvrir la porte après que la sonnette retentit...A deux heures du matin, cela surprenait pas vraiment Sora.Il ouvrit la porte, et se trouva devant une magnifique femme qui se jeta dans ses bras.Tsss...encore une de ces amies qui avait perdu un proche.Le professeur de genjutsu passa près de deux heures à la consoler.Sora se sentait horrible.Il remontait le moral à une personne ayant perdu ses proches, alors que lui-même était un monstre assoiffé de sang.Six heures du matin...La jeune femme est nue, dans le lit de Sora, et le jeune homme, lui, a couché avec la veuve de son meilleur ami.Le jeune homme se sentait horrible, mais cela ne lui brûlait pas vraiment le moral.La femme en question empêcha Sora de sortir du lit,belote et rebelote .Sept heures et demie, Sora a une superbe femme nue en train de dormir sur son torse gravé dans la pierre.Le professeur se leva, laissant la veuve dormir.Il retourna prendre une douche, s'habilla et partit.Sora toussa à en recracher se poumons.S'appuyant sur le mur du couloir pour se hisser jusqu'à l'escalier, il alluma une cigarette et fuma.Ces pilules stérilisantes lui bouffaient le système pulmonaire.Sora, à défaut de supprimer toute testostérone de son corps pendant une heure, doit ensuite expulser un gaz qui par réaction chimique est formé dans son sang.Le gaz en question brutalise ses poumons.De fait, il savait qu'il était dangereux pour lui de sortir, car ses poumons étaient vulnérables.Seulement, il s'en foutait.Sora voulait se retrouver devant la mort en personne, pour se rappeler qu'il était humain,mortel, et que ses erreurs ne seraient pas pardonnées par le temps.

Sora avait ses invocations, et il n'était donc pas seul.Il se consolait avec ça.Bref, Sora, marchant, arriva au cimetière.Marchant, le pas léger, vide, aussi inexpressif que son regard, avançait.Il regarda Zest en passant devant celle-ci.C'était donc elle qui jouait.Sora était resté longtemps à la porte du cimetière, méditant sur le raison de sa venue.cette musique avait coupé ses pensées.Bref, le professeur de Genjutsu regarda, en passant, Zest.Mais, ce qui surprenait, c'est qu'il la regardait de son oeil droit.Un oeil froid, à l'iris blanc, à la pupille perçante.Le pentacle qui siégeait sous l'œil de Sora était rouge sang, au lieu de son habituelle couleur noire.A ce moment là, ses iris devinrent or, et sa pupille disparut.Le pentacle, lui, disparut.Un tigre bleu surgit de nulle part, devant le jeune homme.
"Sora, je sais ce que tu veux faire, mais ne libère pas ton pouvoir..."
La voix du tigre était forte, lourde.Le professeur, qui jusque là avait un regard froid et indifférent, fronça légèrement les sourcils.Bizarrement, son regard semblait toujours vide.Sans pupilles, ses iris avaient l'air morts...
"Hoshizora, ne m'oblige pas à faire ça...."
Le tigre fut révoqué, et le regard de Sora se posa sur la guitare de Zest...Le profil de l'instrument ne lui plaisait pas.Figé, le jeune homme tira encore sur la cigarette qu'il venait d'allumer, soufflant une fumée fruitée et d'une blancheur surprenante.Ça se voyait, Sora ne fumait pas du tabac, mais quoi?Des calmants, afin de repousser ses pulsions meurtrières.
*Alors c'est le sien, ce cri mélancolique...*

Je croyais avoir vu toute les personnes byzzard de ce monde, je pense que je trompais lourdement. Quand je vis ce regard, l'inconnu que j'avais en face de moi qui me regardais avec un regard froid, moi qui répondais d'un regard vide. Je n'étais pas d'humeur a allé chercher des noises à quelqu'un qui me regarde mal. Non, j'avais juste envie de calme. Enfin, je ne put m'empêcher de remonter mon écharpe sur le bas de mon visage, priant de n'avoir pas encore d'ennuis sinon je vais vraiment finir par péter un cable. Ce que je fais pas très souvent. Quand je détourna le regard, je vis une créature invoqué, un tigre... Bleu ? Je ne chercha pas bien à comprendre et regarda la scène se passer devant moi, ayant un certain côté "Spectatrice", il ne me manquait plus que du pop-corn et saurait été le comble. Enfin, je n'avais que ma guitare dans son étuis, mes clopes et une veste. Rien pour faire du pop-corn, sauf si avec de l'herbe sa peut marché. Enfin, quand le lion disparut, j'entendis la voie de mon inconnu parler juste avant, serais-ce lui qui... ? Bof qu'est-ce que j'en ai à faire, je n'ai pas été impliquer et en plus je n'ai eu qu'a regardé. J'haussa les épaules quand je vis que mon inconnu regardait ma guitare, qu'il la regarde, on la voit pas tout les jours, et en plus j'aime bien l'exhiber. Dans un soupire, étouffer par mon écharpe, je regarda le reste du cimetière, on devait bien être les seules à venir aussi tot. Tiens, il était quel heure ?

Avec un rapide coup d'oeil à ma montre, je vis qu'elle ne marchait, de nouveau, plus. Cela devenait une habitude que ma montre me lâche, enfin, je me fiait à mon esprit, me disant qu'il était encore tôt et que j'avais encore pas mal d'heure devant moi avant d'aller bosser. Je sentit une odeur fruitée, cela me tira de mes pensées et je chercha l'origine, mon nez guida mes yeux sur la cigarette que tenais mon inconnu devant moi, ne cherchait pas pourquoi je l'apelle ainsi, juste que je ne connais pas son nom si son prénom et que j'ai une manie de donner des noms aux gens que je connais pas mais qui croise mon chemin. Je leva un sourcil, me demandant ce qu'il fumait pour que c'est une odeur pareil. Un souvenir lointain remonta, celui des calmants que prenait mon frère lors de ses crises de colère incontrôlable... Rien que son souvenir me remonta à toute l'histoire, pas si terrible que sa je vous l'accorde, qui m'avait conduis à rechercher la paix dans la musique de ma Byett. C'était donc des calmants ? Je savais pas que cela se fumait, mais l'odeur n'était pas désagréable. Et puis j'allais pas jerté quelqu'un je ne connaissais pas de mon nouveau coin de tranquilitée sous prétexte parce qu'il fumait et que l'odeur me dérangeait.

Au final, je dégagea mon regard de sa cigarette et de son visage au passage, non mais, faut pas croire que je matte tout ce qui bouge. Quoique, il était bien foutu tout de même. Mais par expérience, je sais que c'est plutôt gênant et énervant d'avoir quelqu'un qui vous reluque sous prétexte que vous avez un physique attirant. Mes jambes étaient celle qui était le plus regardé. Et la jupe que je porte aujourd'hui les mettaient en valeur, avec mes traditionnels bottes que je ne quitte presque jamais. Mon regard émeraude se posa sur une tombe, son nom me frappa d'un coup, comme une gifle qu'on venait de me donner, je fouilla rapidement dans mon étuis de guitare qui était aussi mon four-tout et trouva deux bâtons d'encen encore pas consumer. Je prit mon briquet et me leva, passant à côté de mon inconnu et mettant de nouveau mon étuis de guitare sur mon dos. j'alla vers la tombe d'une personne que je connaissais, faisant glisser dans mes mains les deux bâtons d'encens. Je les alluma, une douce odeur de lotus s'en échappa aussitôt, je les posa sur la tombe et les laissa se consummer, je n'avais pas de sourire, rien qu'une expression de regret. Je venais de trouver la tombe de mon frère. Cette fois, je le savais, il ne me prendrais plus rien le jour de mon anniversaire, lui qui m'avait tout pris, voilà que je brûle deux bâtons d'encens pour lui. Je suis trop spécial et je ne cherche pas à comprendre mon comportement, laissant mon regard prendre une froideur extrème.

-Petit con, tu es mort sans que je puisse te rendre ce que tu m'as fait subir.

Mes paroles étaient sortit outre mes lèvres sans que je le veuille, mon regard froid se remplit petit à petit de haine et je repoussa la mèche de cheveux qui masquait mon oeil, cette oeil que jamais je voulais montrer et pourtant, aujourd'hui, je laissais tout les morts de ce cimetière le voir ainsi que mon inconnu qui devait se demander ce que j'avais. Enfin, je soupira avant de laisser mes cheveux reprendre leurs position, cachant mon oeil dont la pupille n'était qu'une fente noir fine et ovale. Je n'osa même pas imaginer ce que mon inconnu devait penser, une folle de plus surement. Cela ne me dérangeait pas énormément. Non, dans mon état d'esprit de la journée, j'étais en colère, et pourtant, triste de n'avoir pas put lui demander pourquoi il m'avait détesté, notre mère était morte en me mettant au monde, mais cela n'excuse pas tout. Je ne suis pas conne au point de croire celui qui a détruit mon père et plonger dans ma musique, ma drogue, me rendant dépendante des mélodies que je sors de ma guitare.

D'un mouvement de tête, je chassse toute ses pensées de mon esprit, serrant mon poing gauche avant de laisser mon regard émeraude voir le premier bâton d'encens se consummer doucement, lentement, laissant son odeur de lotus se libérer doucement... Une odeur qui ne m'apaisa pas pour autant.

Nan, mon inconnu n'aurait jamais du s'approcher de moi quand je suis dans cet état, c'est le seul moment ou je peut être agressif. D'un mouvement fluide et rapide, je me retourna et lanca mon bras, poing serrer, vers le crâne de celui qui venait d'essayer de s'excuser d'avoir voler la mort de mon frère. Celui qui m'avait obligé à rechercher un remède, un soin, à tout ce qu'il me faisait subir. Toute ma colère passa dans mon bras, mes muscles se contractant si subitement, mes cheveux suivit le mouvement de rotation que j'avais fait, découvrant mon oeil à la pupille fine et unique, une fente, un ovale, une déformation de naissance. Les dents serrer, c'est juste avant de sentir mon coup attérir sur mon inconnu que je reprit mes idées et mes pulsions, j'arrêta mon mouvement à quelques centimètre de mon inconnu, ouvrant mes yeux grand, contemplant ma colère et non celui que je voulais frappé... Etais-je en colère à ce point ? Quel était cette haine ? L'odeur de lotus s'enleva doucement, s'éteignis. Tandis que moi, je marqua un temps d'arret, contemplant cette haine si soudaine que je n'avais jamais ressentit auparavant. Aprés quelques minutes, je retrouva ma mélancolie et mon calme olympiens, j'utilisa mon bras encore proche du visage de mon inconnu pour remettre mes cheveux et cacher mon oeil ainsi que relever mon écharpe qui était tombé et avait laisser à découvert le bas de mon visage. Je détourna mon regard, reprenant mon calme et apaisant cette colère en laissant mon esprit diriger ma main vers mon paquet de cigarette, j'en alluma une, pendant que l'odeur de la fumé se propagea dans l'air, les deux bâtons d'encens s'éteignirent sur la tombe de mon frère.

Je n'avais pas envie d'expliquer mon comportement, je cherchais pourtant une raison de mon emportement, ne comprenant pas, j'avais passé toutes ses années à attendre qu'on m'annonce la mort de mon frère pour sauter au plafond et quand j'apprend qu'il est mort et que je me retrouve en face de sa tombe je... Je pète un cable ? Qu'est-ce qui m'arrivait ? Je laissa mon corps se calmer de lui même, avec l'une de mes drogues qui rythmait mes émotions et mon état d'esprit, je laissa juste ma mélancolie revenir, et je remit correctement mon étuis de guitare sur mon épaule. Détournant mon regard pour regarder les autres tombes, sur le moment, j'aurais aimé mourir en même temps que celui que j'aimais, et que je dois encore aimer vu ce qu'il venait de ce passer. Je n'aimais pas m'emporter, on arrivait juste à voir une de mes souffrance, à voir qu'au fond, je n'allais pas si bien que sa, malgrés la musique, ma guitare et mes cigarettes. Je me noie encore dans mes souvenirs qui m'entraîne toujours plus bas chaque jour. Enfin, mon regard émeraude, dont un de mes yeux camoufler, se posa de nouveau sur mon inconnu, je soupira un bon coup, avant de dire d'une voie presque morte et froide, qui ne me ressemblait pas.

-Désolée, je me suis laissée emporter.

Je jeta un regard sur la tombe de mon frère, une ordure, mes dents se serrèrent sans le vouloir, et cette haine que j'essayait de contenir jusqu'a pouvoir trouver un moyen de la faire passer autrement que de frapper quelqu'un ou quelque chose revenait doucement. Pourquoi mon inconnu était donc désolée ? L'important était qu'il soit mort. Juste mort, dans un royaume ou sont tout les crétins de son espèce. Stop ! Je parlais de mon frère ! Mon propre frère ! Je me sens pas bien, j'ai la tête qui tourne... Je tire une taffe de ma clope et rejette la fumée aprés une bonne minute. Cela me fait du bien et me rappel à la raison, je regarde le ciel d'un oeil absent... Cherchant à comprendre, à me comprendre.

-Ce n'est pas grave, l'important c'est qu'il soit mort.

Je rajouta, rien que pour moi, que j'aurais tout de même aimer le voir pleurer une dernière fois, de douleur, de remord, de tristesse, je m'en foutais de la cause, juste le voir pleurer, comme j'ai pleuré tant de jour et tant de mois par sa faute, comme je pleure encore au fond de moi, rien qu'a cause d'une personne, mon coeur ne pourra plus jamais éprouver de sentiment et seul ma musique le ranime, seul le son de ma Byett me fais encore dire que je suis humaine. Un petit sourire s'installe sur mon visage, j'essaye d'oublier ma tristesse, mes regrets et cette colère, je ne me comprend pas, mais je me contemple pour essayer de comprendre. Je laisse ma cigarette entre mes lèvres, tirant dessus de temps à autre pour me calmer. Mon regard perdit toute sa présence, il était devenu entièrement vide, sans que je sache pourquoi d'ailleurs.

Lunatique ? Non, je ne l'étais pas. Je ne l'étais jamais, je ne suis pas quelqu'un de lunatique. Je suis d'un tempérament calme et mélancolique j'ai le sang froid. Je n'ai pas péter mon cable comme je venais de le faire depuis tellement de temps... Je ne sais pas pour qu'elle raisons, je laissa mon regard accroché à mon inconnu, le suivant du regard, son regard conciliant sonnait faux dans mon esprit, me demander pas pourquoi je pensait sa. J'étais déjà trop chamboulée pour penser à autre chose qu'a me calmer. Je finis ma cigarette et la laissa tomber dans ma main qui se referma instinctivement sur le mégot que je jeta dans la poubelle la plus proche de moi. Je n'en ralluma pas une, reposa mon regard sur la tombe de mon frère, j'étais un peu plus apaisé. Avec le temps j'avais réussis à avoir mes remèdes pour me calmer, et sa marchait plus ou moins, je me sentais un peu mieux, sachant que cette fois cela avait marché. En voyant et relisant le nom de mon frère sur la tombe, je revit étrangement le visage de Kuzuaki, me souriant, quand nous jouyons tout les deux de la guitare, quand je lui allumais ses cigarettes qui sont devenu les miennes, je revécu rapidement quelques moments de notre histoire avant de m'arrêter sur ce maudit moment ou je l'avait perdu, entendant les paroles de mon frère résonner dans mon crâne, il m'avait pris ce que je lui avais pris en naissant. Ma haine et ma colère devrait revenir rien qu'en voyant ses souvenirs, et pourtant, je me sentais étrangement froide et distante de mon pétage de plomb. Je laissa mon regard retomber sur mon inconnu, quand je sentit un truc se mettre au-dessus de moi, je leva les yeux et remarqua un parapuie, il commençait à pleuvoir. Je regarda mon inconnu, et je voulu tout de même lui enlever de l'esprit que j'étais une folle lunatique... Même si cela servirait probablement à rien.

-Pas vraiment.

Je souris sous mon écharpe, comme le temps accompagnait bien mes humeurs en ce moment, j'étais fasciné par la pluie qui tombe et qui rendait le lieu encore plus attrayant, je laissa mon regard se perdre dans le cimetière, frisonnant légèrement, ma peau parcourut par une chaire de poule persistante, mais je m'en fichais, je regardais avec émerveillement un lieu qui respirait la mort mais qui, pourtant, me faisait juste penser à la vie qui continuait pour moi. Sans les personnes chère à mes yeux. Sur cette pensée, mon sourire s'emplifia, je me trouva byzzard sur le coup.

Quand j'eu terminé de regarder le cimetière sous la pluie, je revient sur mon inconnu à qui appartenait le parapluie qui me protégeait de la pluie qui rendait le lieu ou nous sommes plus beau et plus charmeur, il avait une certaine mélancolie qui collait avec mon humeur. Même avec ma personne tout court. L'eau est un signe de vie, tandis que le cimetière un signe comme un autre de la mort, à l'intérieur de moi, mon coeur ancré dans ma poitrine et qui ne faisais que me maintenir en vie, était mort, mort de souffrance et de douleur. Mais je vivais tout de même, et je trouvais le courage de sourire. Finalement, je suis trop byzzard pour être comprise.

-Merci.

Finalement, je remercia mon inconnu de me prêter son parapluie pour que je sois encore au sec et non pas tremper comme une soupe. Je regarda la pluie tomber, et remit correctement mon écharpe, je regarda l'heure, et j'oubliait presque que ma montre ne marchait plus. Au final, je regarda celle au poignet de mon inconnu et réussis à lire l'heure. 7h45, le temps passait plus lentement que je ne le pensais. Avec cette matinée pluvieuse, il ne me restait plus qu'a rentré le plus vite possible, prendre un bain chaud pour ne pas me retrouver entrain de grelotté de froid et m'occuper chez moi avant de repartir pour mes cours. Je lâcha un soupire, j'allais encore devoir courir pour rentrer, et mon appartement était asser loin pour que je rentre sans être essoufler. Surtout que ma guitare n'était pas si légère que sa... Enfin, fallait que je me résigne un jour ou l'autre. L'odeur de la terre mouillé me parvint enfin au narine, cette odeur camoufla entièrement celle du lotus qui persistait encore un petit peu, cette odeur, j'en profita un bon moment, avant de me demander si je partait maintenant ou me trouvait un coin pour attendre que la pluie cesse...

Sora soupira.Elle était vraiment méfiante celle-là.Mais elle était encore plus compliquée.Et ça, Sora aimait bien.Bref, le professeur tourna la tête juste avant qu'un lion noir à la crinière blanche apparaisse devant lui.

"Haryushi, qu'est-ce que tu veux?
-Rentrons vite, Hoshizora m'a dit de te surveiller.
-Tss...Bon, mademoiselle.J'habite juste à côté, vous venez, le temps que la pluie se calme?"

Le lion soupira, puis disparut dans un nuage de fumée.Sora, rien qu'en regardant les nuages, savait que la pluie ne serait pas si longue.Mais bon, le professeur habite à une rue du cimetière.Le jeune homme avait les épaules trempées, le bas du pantalon mouillé et la tête inondée, mais Sora aimait ça.Cela lui donnait une raison de prendre sa douche sans que son chat ne le suive.En fait, le chant de Sora le suit partout, sauf quand il et mouillé.a cette heure-ci, celui-ci devrait dormir à l'endroit où Julia dormait.celle-ci travaillant assez tôt, elle était partie à coup sûr.

Et Sora avait raison.Chez lui, Julia se réveilla, seule.Elle prit une douche, changea les draps et partit.En effet, pas un des amis de Sora ne sait pas où se trouve tout ce qui est utilisable.Ainsi, il peut partir sans avoir à donner des indications à ses amis.Sora trouvait ça chiant et insupportable.

Bref, le jeune homme sourit à Zest.

J'ai de la chance ou pas, enfin, même sans savoir ce qui allait me réservé, je préférait attendre que la pluie cesse avant de rentrer chez moi. Donc la proposition de mon inconnu ne put pas mieux tomber ! Je le regarda en souriant, juste aprés qu'une deuxième invocation disparut. Il attirait vraiment pas mal de bête byzzard lui... Enfin, je n'y fis pas plus attention que sa, n'écoutant que d'une oreille la conversation qui se passait pourtant pas si loin que sa de moi. Je regarda la pluie tomba de nouveau, espérant qu'elle ne dure pas. Finalement, je reposa mon regard émeraude sur mon inconnu.

-Je veux bien, sa me permettra de ne pas rentrer tremper chez moi.

J'accompagna ces quelques paroles d'un sourire et d'un ricanement intérieure. Je suis une vraie profiteuse ou quoi ? Bien que ce n'était pas dans mon caractère, j'aimais bien prendre les bonnes occasions quand elles se présentaient, et là, s'en était une que j'acceuillais les bras ouverts ! Je commençais déjà à ressentir le froid vouloir prendre mon être tout entier, alors mieux aller tout de suite au chaud, sinon je vais vraiment tomber malade. Je remit mon écharpe sur le bas de mon visage qui commençait lentement à glisser. Je regarda mon inconnu prendre la direction de son chez lui, je le suivis à sa hauteur, me demandant pourquoi il restait sous la pluie, il y avait bien asser de place pour deux sous le parapluie. Enfin, ce n'est pas la première fois que je croise des personnes aimant être tremper.

Enfin, je suivais juste mon inconnu avec mon étuis de guitare sur mon épaule, quand je remarqua que je m'étais toujours pas présentée. Je dois paraître bien méfiante à cause de sa, pourtant, c'est pas vraiment moi d'être méfiante, sauf dans les cas extrêmes. La preuve, j'accepte d'aller dans l'appartement d'un parfait inconnu parce qu'il pleut et que je ne veux pas être tremper ! Cela pourrait être un vil obsédé qui n'en veut qu'a mon entre-jambe. Enfin, je lâcha un soupire amusée de mes pensées et dit sur un ton neutre, comme si je demdais qu'elle temps il faisait alors que je voyait qu'il pleuvait.

-Je suis Zest KoshoÏ et vous ?

J'avoue, un peu tard, que nommer ce jeune honne qui devait avoir mon âge "mon inconnu" commençait à me lasser, mieux vallait mettre un prénom sur ce visage. Je sentis mon épaule qui soutenait ma Byett dans son étuis faiblir un peu, je changea d'épaule mon étuis de guitare et passa le grillage du Cimetière pour continuer à suivre mon inconnu, qui restait encore inconnu, Je m'alluma de nouveau une cigarette, l'envie me prit dés que j'ai posé un pied en dehors de ce lieu de tranquilitée mortel. Et non, ce n'est pas qu'un jeu de mot. Rapidement, je jète un coup d'oeil par-dessus mon épaule, avant de soupirer et de remettre ma clope entre mes lèvres. La fumée s'élevait vers le haut, avant de faire la rencontre d'une goutte d'eau et de disparaître quelques parts ou mes yeux ne pouvaient plus la voir.